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Bientôt un habitat partagé et écologique à Lodève, la première pierre posée ce mercredi

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La première pierre de l'îlot vert de la Soulondres est posée ce mercredi à Lodève, avenue Joseph Vallot. Cette résidence écologique et participative accueillera une vingtaine de familles dès septembre 2025.

Le projet d'îlot vert de la Soulondres verra le jour à Lodève en septembre 2025 Le projet d'îlot vert de la Soulondres verra le jour à Lodève en septembre 2025
Le projet d'îlot vert de la Soulondres verra le jour à Lodève en septembre 2025 - Noëlle Turpin

Une résidence écologique et solidaire va bientôt voir le jour à Lodève. La première pierre de "l'ilôt vert de la Soulondres" est posée ce mercredi 17 avril 2024 à 17h avenue Joseph Vallot. Une vingtaine de familles pourra y être accueillie. Le projet coûte plus de 4 millions d'euros, financé à la fois par l'État, la région, le département et la commune. La moitié des logements de cette résidence seront des logements sociaux.

Anne Goepfert, présidente de la coopérative à l'initiative du projet, nous explique le concept : "l'îlot vert de la Soulondres, c'est 6.000 m² de jardins en bord de rivière à Lodève, à côté du collège. Il y a eu un appel à projet pour ce terrain, pour faire venir des promoteurs immobilier. C'est un peu un lieu de rêve, puisqu'il y a une rivière, un beau jardin, un habitat avec une bâtisse qui est une ancienne ferme maraîchère. On s'est monté en collectif et on a répondu à l'appel à projet. Le groupe du conseil citoyen 'résilience alimentaire' souhaitait protéger ce terrain, c'est pour cela qu'on a répondu à l'appel d'offre. Sinon, ils allaient y mettre 40 logements en bétonnant tout."

Un lieu solidaire et intergénérationnel

Cette résidence accueillera tous types de générations et comportera plusieurs espaces communs : "le fait qu'il y ait une mixité intergénérationnelle permet qu'il y ait du soutien dans une ambiance avec des jeunes et des moins jeunes, dans un lieu plus réfléchi avec des communs, puisqu'il y a une buanderie commune, un range-vélo commun, deux studios communs. On accepte aussi de vivre dans un logement plus petit. Ce n'est pas comme si chacun avait sa propre villa. La décroissance vient vraiment dans le fait qu'on partage un même terrain et en même temps, on ne prend pas trop de place. Moi par exemple, je quitte un appartement de 120 m² pour aller dans un logement de 70 m² avec mes enfants."

Noëlle Turpin, architecte de formation et future habitante de cette résidence, est très fière de faire partie de ce projet : "je cherchais depuis très longtemps un projet qui puisse aller dans le sens de plusieurs de mes désirs de vivre près de la nature, explique-t-elle. Je souhaitais avoir une consommation sobre de l'espace, pouvoir être actrice de là où j'habite, et aussi de pouvoir le faire avec d'autres, et pas sur un terrain, dans une petite famille. Je voulais vivre quelques chose de joyeux. Nous ne sommes pas consommateurs de l'endroit où l'on habite, mais vraiment concepteurs. On a tous, les uns et les autres, participé à l'élaboration et la conception du projet."

Il y aura aussi un appartement dédié à l'accueil d'urgence dans cette nouvelle résidence. La fin des travaux est prévue pour septembre 2025.

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