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Agression de Samara à Montpellier : l'avocat de la mère conteste les conclusions de l'enquête administrative

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L'enquête administrative sur la violente agression de Samara, le 2 avril à Montpellier, n'a relevé aucun manquement de son établissement aux abords duquel la collégienne a été rouée de coups par d'autres adolescents. Le harcèlement scolaire n'a pas été établi non plus. L'avocat de la mère réagit.

La mère de Samara aux côtés de son avocat Me Gallix La mère de Samara aux côtés de son avocat Me Gallix
La mère de Samara aux côtés de son avocat Me Gallix © Maxppp - Jean-Michel Mart

Les conclusions de l'enquête administrative, demandée par la ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, sont sans ambiguïté : "À l’issue de ses investigations, et concernant la prise en charge de Samara le 2 avril, la mission n’a relevé aucun manquement fautif de la part du personnel de l’établissement et ne peut établir objectivement une situation de harcèlement scolaire à l’encontre de Samara".

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La mère se dit "choquée"

Ces conclusions ont fait bondir la mère de la collégienne de 13 ans, violemment agressée, le 2 avril, par d'autres adolescents, aux abords de son établissement, le collège Arthur Rimbaud, quartier de la Paillade à Montpellier. Deux jours après l'agression, sur France Bleu Hérault, elle avait estimé qu'il y avait eu un "loupé" dans la protection de sa fille en dénonçant le manque de réactivité de l'établissement,

"Déjà, j'ai été très choquée d'apprendre ça par les médias ce matin" regrette Hassiba Radjoul, "et j'ai l'impression qu'on a balayé tout ce que ma fille a vécu depuis l'an dernier. Pour elle c'est double peine".

Un parti pris selon l'avocat de la mère de Samara

"Il a toujours dans ce type d'affaires une forme de corporatisme et là, ce rapport en est l'exemple évident" a réagi Me Marc Gallix, l'avocat de la mère de Samara. "On a le sentiment que ce rapport a voulu préserver, protéger, les professeurs". Me Gallix dit s'en tenir aux faits, c'est-à-dire que "cette enfant est sortie du collège, a été massacrée alors qu'il y a des gens qui savaient qu'elle était menacée".

Il maintient qu'il y a eu des "défaillances", des "manquements", des "négligences de la part du collège". L'avocat compte sur l'enquête judiciaire pour demander "à ce que des personnes du collège, et notamment le professeur principal, soit entendues".

Dans cette affaire, cinq mineurs sont mis en examen pour tentative de meurtre.

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