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Un policier de Béziers condamné à deux ans et demi de prison pour agression sexuelle

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Un policier de Béziers a été reconnu coupable d'agression sexuelle par le tribunal correctionnel de Montpellier ce lundi 29 avril. Il a été condamné à deux ans et demi de prison, dont 10 mois ferme, et n'a plus le droit d'exercer le métier de policier pendant trois ans.

L'affaire était jugée au tribunal correctionnel de Montpellier ce lundi 29 avril L'affaire était jugée au tribunal correctionnel de Montpellier ce lundi 29 avril
L'affaire était jugée au tribunal correctionnel de Montpellier ce lundi 29 avril © Radio France - Léonie Cornet

Un policier de Béziers a été reconnu coupable d'agression sexuelle sur une femme d'une trentaine d'années. Il a été condamné ce lundi 29 avril 2024 à deux ans et demi de prison, dont 10 mois ferme, par le tribunal correctionnel de Montpellier. Il n'a plus le droit d'exercer le métier de policier pendant trois ans. Le procureur de la République avait requis cinq ans de prison et une interdiction définitive d'exercer les fonctions de policier. L'IGPN, l'Inspection générale de la police nationale, avait été saisie dans ce dossier.

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Au moment des faits, en février 2021, l'OPJ (officier de police judiciaire) mis en cause enquêtait sur une affaire de viol commise par le mari de la victime. Le jour de l'agression, il prétexte une reconstitution de la scène. Quand il arrive chez cette Biterroise, le 18 février 2021, l'officier lui propose de retirer son jean, et de mettre un jogging à la place. "Ce sera plus facile", se justifie-t-il.

Ensuite, il lui demande de se mettre à quatre pattes sur le canapé, la femme s'exécute, fait confiance au policier, quand soudain, elle se retrouve sans pantalon. Dès qu'elle se retourne, elle voit l'agent derrière elle, pantalon baissé et le sexe en érection. Elle crie pour qu'il s'arrête et réalise alors que ce qui se passe n'a rien de normal, ni de professionnel.

L'avocat du policier compte faire appel

Un peu plus tard, elle appelle une amie, lui raconte tout, mais attend neuf mois avant de porter plainte, en novembre 2021. L'avocat du policier mis en cause, Julien Sicot, assure devant le tribunal : "Elle était consentante, en tout cas, dans le dossier, rien ne prouve le contraire". Il ajoute que son client reconnaît être allé trop loin ce jour-là, mais refuse catégoriquement de parler d'agression sexuelle, il compte d'ailleurs faire appel de cette décision.

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La Biterroise entretenait "une relation de proximité" avec le policier depuis le début de l'enquête impliquant son mari. Le tutoiement était de rigueur, ils s'offraient régulièrement des viennoiseries et s'échangeaient de nombreux SMS, y compris lorsque le policier était en congés.

Un autre policier était jugé ce lundi, mais pour des faits de violation du secret de l'enquête. On lui reprochait d'avoir donné des informations à la trentenaire dans l'affaire de viol impliquant son mari. En l'absence de preuves matérielles, l'autre policier, défendu par maître François Bermond, a été relaxé. Le policier condamné pour agression sexuelle n'était pas présent ce lundi à l'audience, la victime non plus.

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