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Les nouvelles règles du tri sélectif profitent à la vente en vrac constate "l'Auré du vrac" à Is-sur-Tille

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Depuis le 1er janvier, les règles du tri sélectif se sont accentuées en Côte-d'Or. Les poubelles jaunes se remplissent encore plus vite. Cela permet de réaliser le poids des emballages dans nos déchets et ça profite à la vente en vrac, notamment à l'épicerie "l'Auré du vrac" à Is-sur-Tille.

La vitrine de "l'Auré du vrac" à Is-sur-Tille La vitrine de "l'Auré du vrac" à Is-sur-Tille
La vitrine de "l'Auré du vrac" à Is-sur-Tille - L'Auré du vrac

C'est un nouveau casse tête pour bon nombre de consommateurs, quel déchet mettre dans quelle poubelle ? En voyant la liste de ce qu'il faut désormais jeter dans la poubelle jaune, beaucoup essaient désormais le vrac, y compris pour la lessive. A Is-sur-Tille, cette prise de conscience amène de nouveaux clients à pousser la porte de "l'Auré du Vrac" (Auré pour Aurélie), une épicerie créée en octobre 2022. Entretien avec sa gérante, Aurélie Vaillaut-Marceau

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Aurélie Vaillaut-Marceau, gérante de l'épicerie "l'Auré du vrac" à Is-sur-Tille
Aurélie Vaillaut-Marceau, gérante de l'épicerie "l'Auré du vrac" à Is-sur-Tille © Radio France - Christophe Tourné

France Bleu Bourgogne - Quels sont les avantages du vrac ?

Aurélie Vaillaut-Marceau - On consomme ce dont on a besoin. On voit beaucoup de recettes sur internet et pour les réaliser, on prend un kilo alors qu'il nous faut que 30 grammes. Et bien là, on vient à l'épicerie, on ne prend que 30 grammes et on essaye notre recette. Et si ça nous plaît bien, on peut continuer. Ca évite de laisser perdre beaucoup de choses dans les placards et ça permet de diminuer les déchets, surtout quand on voit tout ce qu'on met dans la poubelle jaune maintenant.

Donc vous conseillez à vos clients d'acheter juste ce dont ils ont besoin ?

C'est le but. On a tous vécu le cas où on achète quelque chose, qu'on a en avance au fond du placard. Et au bout d'un an, quand on range, on retrouve les produits périmés et on les met à la poubelle. Donc oui, acheter ce dont vous avez besoin et revenez, c'est plus convivial et plus sympa aussi.

L'absence d'emballages permet-elle aussi de contenir les prix ?

On est comme tout le monde. Là, on a beaucoup de hausses des prix. Après, il y a des produits, pour lesquels oui, on gagne sur l'emballage. Par exemple, j'ai beaucoup de personnes qui se rendent compte sur les épices qu'ils payent leur petit bocal.

Dans votre magasin, il n'y a pas que des pâtes et des lentilles ?

Non. Il y a des pâtes, des fruits et des mélanges de riz pour changer un peu. Il y a effectivement ses lentilles, des pois chiches, tout ce qui est fruits secs, des épices, des céréales du matin, du chocolat, des farines, du sucres et les thés, les cafés, tout ce qui est produits d'hygiène, produits d'entretien aussi en vrac ou en consigne. J'ai aussi des produits locaux, du frais, des légumes. Il y a un peu de tout. C'est une petite épicerie qui est quand même bien achalandée.

Le vrac et le bio, ça marche aussi en campagne ou c'est pourtant plus facile d'avoir son jardin et de cultiver soi même ses légumes ?

Tout le monde n'a pas le temps de faire son jardin et de cultiver ses légumes. Beaucoup de mes clients montaient sur Dijon et me remercient d'avoir ouvert à Is-sur-Tille. Ils sont heureux de ne plus avoir besoin de faire de la route pour trouver ce qu'ils cherchent.

Qu'est ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette aventure du vrac et du bio ?

J'ai commencé à titre personnel, après avoir réalisé tout ce que je mettais dans la poubelle et je me suis demandée s'il y avait des choses que je ne pouvais pas réutiliser et si j'avais vraiment besoin de tous ces emballages autour de mes produits ? Je me suis dit je ne devais pas être la seule dans ce cas et comme il n'y avait rien sur Is-sur-Tille et qu'il fallait monter à Dijon, là aussi, je me suis dit que je ne devais pas être la seule à être obligée de prendre ma voiture. Donc voilà, c'est ce qui m'a poussé à me lancer, car on n'est jamais mieux servi que par soi même.

Qui sont vos fournisseurs ?

Pour tout ce qui est produit frais, je tiens à rester en local. Je fais aussi de la bière qui est aussi locale, tout comme les légumes, le pain. Le reste provient de centrales avec des fournisseurs bio. Et puis quand je le peux, oui, je prends majoritairement autour de chez nous.

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