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La plante carnivore de madame Machin

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Parfois je mets mes lunettes de soleil pour espionner mes voisins. Mais il se passe des choses pas toujours normales chez monsieur et madame Machin !

Le confin des contes - Illustration
Le confin des contes - Illustration - Nicolas Turon

Ce qu’il y a de bien avec mes voisins, c’est que je peux les espionner. 

Mon village est tout en pente, le genre de pente vraiment raide, il y a tout le temps des cyclistes qui viennent s’y entrainer. Pour vous dire, quand je rentre du collège, le bus me dépose en bas, à l’arrêt, et je n’arrive jamais à rejoindre ma maison, en haut, sans être hyper essoufflé. C’est bon pour le cœur, me disent mes parents. Mais bon, moi je suis au collège, et je suis amoureux d’Émilie dans ma classe, alors j’ai déjà le cœur bien musclé. Pour vous dire, l’autre jour je montais la pente, il faisait chaud et je transpirais, j’étais hors d’haleine. Et la Joconde m’a dit (La Joconde c’est une mamie que j’appelle comme ça parce qu’elle est toujours en train de regarder la rue de derrière la porte de sa maison ; sa porte on peut l’ouvrir à moitié, soit le haut, soit le bas, et cette mamie-là n’ouvre toujours que le haut lorsqu’elle regarde la rue, du coup on ne lui voit que la moitié du corps, comme la Joconde) Et la Joconde m’a dit, donc : « Tu sais mon petit, on a beau marcher dessus, on arrivera pas à l’user. » Elle parlait de la pente.

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