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Les Maréchaux d’empire

Par
  • France Bleu

Napoléon 1er avait vingt-six maréchaux d’empire, mais seul quatre d’entre eux avaient des pouvoirs extraordinaires.

Les Maréchaux d'empire, une histoire du Confin des contes de Noël, un podcast France Bleu
Les Maréchaux d'empire, une histoire du Confin des contes de Noël, un podcast France Bleu © Radio France - Camille Waldschmidt / Atelier graphique

Tout ce que je vais vous dire maintenant est vrai, et restera vrai tant qu’il vous plaira d’y croire. Napoléon 1er avait vingt-six maréchaux d’empire, mais seul quatre d’entre eux avaient des pouvoirs extraordinaires.

Le Maréchal Kellerman, un gars de l’est au poitrail démesuré couvert de médailles, avait un souffle incroyable. Lorsqu’il se mettait à vitupérer, on en prenait pour son grade ! Mieux valait alors avoir les oreilles bouchées. Certains racontent qu’il était capable de coucher une forêt rien qu’en soufflant dessus.

Le Maréchal Sérurier, au physique fin et élancé, bénéficiait d’un sens de l’orientation hors du commun. On le chargeait de conduire des bataillons par n’importe quel temps, dans la neige et dans le brouillard, jusqu’en Pologne et en Russie. Parfois on le croyait perdu, mais on voyait alors Le Maréchal Sérurier s’arrêter comme un chien de chasse, humer l’air et repartir dans la bonne direction.

Le Maréchal Pérignon avait un don que d’aucuns appelaient… le don Pérignon. C’était celui de trouver de l’eau. Il se servait des baïonnettes des soldats comme de baguettes de sourciers, et remontait les rus souterrains jusqu’à repérer la source. Jamais personne n’avait connu la soif en présence du Maréchal Pérignon.

Le Maréchal Lefèbvre, et c’est là son malheur, n’avait qu’un pouvoir mineur. C’était d’avoir tout le temps les pieds froids. L’été, il s’en trouvait fort aise, car ses pieds faisaient comme de la glace dans la braise, mais l’hiver, il souffrait de terribles engelures et frôlait régulièrement l’amputation des orteils...

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