Passer au contenu
Publicité

Revenu, âge, exploitation : Marie Stankowiak dresse le portrait-robot de l'agriculteur des Hauts-de-France

À retrouver dans l'émission
- Mis à jour le
Par

Alors que plusieurs axes sont encore bloqués ce vendredi dans le Nord et le Pas-de-Calais, portrait-robot de l'agriculteur des Hauts-de-France avec Marie Stankowiak, responsable du département agriculture et paysage à l'école d'ingénieurs lilloise JUNIA.

Marie Stankowiak, responsable du département agriculture et paysage à l'école d'ingénieurs JUNIA, invitée du 6-9 de France Bleu Nord
Marie Stankowiak, responsable du département agriculture et paysage à l'école d'ingénieurs JUNIA, invitée du 6-9 de France Bleu Nord © Radio France - France Bleu Nord

Ils manifestent encore leur colère ce vendredi sur l'A1, l'A25 ou l'A2, mais qui sont les agriculteurs des Hauts-de-France ? Le modèle de culture dominant, ceux qui sont le plus en difficulté ? "Nous avons un recensement général tous les dix ans, et le dernier date de 2020 : on comptait cette année-là 23 000 exploitations agricoles pour 30 000 exploitants, avec une moyenne d'âge de 51 ans", explique Marie Stankowiak, spécialiste de ces questions.

"La grande culture est dominante dans la région : 50/55 % des exploitations sont centrées sur de la culture industrielle", poursuit la responsable du département agriculture et paysage à l'école d'ingénieurs lilloise JUNIA. Cette place de la grande culture dans la région, avec l'implantation de grandes multinationales, créée de fortes disparités au niveau des revenus, "entre 500 euros pour un éleveur et 3 000, parfois 4 000 euros pour quelqu'un qui est en grande culture", selon Marie Stankowiak, invitée ce vendredi du 6-9 de France Bleu Nord.

loading

Le développement d'exploitation en polyculture dans la région contribue également pour Marie Stankowiak à l'accumulation des normes dénoncées par certains agricultures sur les barrages, chaque culture ayant sa propre norme. L'implantation historique de grandes cultures industrielles comme celles de la pomme de terre ou de la betterave peut aussi expliquer une certaine réticence à la transition écologique. "Aujourd'hui, la région c'est 6 % d'exploitations bio, la moyenne en France est de 12 %", rappelle Marie Stankowiak.

Épisodes

Tous les épisodes

06 min

07 min

06 min

07 min

05 min
Publicité

undefined