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Vivre libre ou mourir, le droit des femmes Paresh, le festival de la BD de Colmar

À retrouver dans l'émission
- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Derniers réglages lumières. On fait les balances. On allume les amplis. Et on s'accroche à notre siège...

Vivre libre ou mourir
Vivre libre ou mourir - Glénat

...car ça va décoiffer avec l'album Vivre libre ou mourir édité chez Glénat
Alors Vivre libre ou mourir, c'est l'histoire du rock alternatif français des années 80, reflet d'une société en pleine mutation, racontée à travers les destins croisés de musiciens de l'époque. L'histoire de ces groupes qui ne ressemblaient...et bien qu'à eux finalement ! Bérurier Noir, Mano Negra, Négresses vertes ou encore les Garçons Bouchers...
On s'intéresse à leurs espérances, leurs illusions, leurs désillusions, les réussites et les échecs de leur "mouvement". Car finalement, qu'est-ce-que c'était que ce rock alternatif si ce n'était qu'inventer sa vie, trouver sa liberté, faire avec ce qu'on avait sous la main et faire surtout mentir la pression sociale. Forger son propre destin sans pour autant écraser celui des autres.
La volonté du dessinateur Nicolas Moog de n'utiliser que du noir et blanc dans ses planches est une volonté assumée et terriblement efficace. Une sorte de prolongement de l'esprit underground de la presse alternative, de l'odeur du papier chaud fraichement photocopié.
Cet album, c'est donc évidement une rencontre avec tout le gratin de l'époque (comme Patti Smith et Iggy Pop), mais aussi un rendez-vous avec l'Histoire (l'élection de François Mitterrand, la création des Restos du Coeur, la Marche des Beurs de 83, le score du Front National au Européennes de 84, sans oublier la chute du Mur de Berlin)
Vivre libre ou mourir est sortie cette semaine aux éditions Glénat.

Et le coup de coeur de la semaine sur internet est pour le dessinateur indien Paresh (Paresh : P.A.R.E.S.H). Dans le désert, des femmes manifestent pour leurs droits en direction d'un panneau indiquant "égalité des genres". Problème : ce panneau recule (comme un mirage) tiré par des hommes.
Paresh illustre parfaitement le fait que, malgré une mobilisation mondiale lors de la Journée internationale des droits des femmes, la lutte n'est absolument pas gagnée et a encore de beaux jours devant elle.

Pour finir, la belle histoire de la semaine se passe en région Grand Est, et plus particulièrement en Alsace, à Colmar. Le festival de la BD de Colmar revient ce weekend pour la 20ème fois. Au programme, des expositions (sur le comics Bateman entre autre), mais aussi bien évidemment la présence d'auteurs (comme Espé qui a travaillé sur Une famille en guerre, Olivier Andrieu qui vient pour Les bougies d'Iznogood ou encore Olivier Taduc l'auteur de XIII Trilogy - Jones - Azur Noir). Un casting comme ça, ça donne envie!

Et maintenant, vous ouvrez votre BD et vous bullez !

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