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Enquête sur le fusillé anonyme d’Idron

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Le 15 juin 1944, cinq résistants sont abattus par les allemands dans un bois de la commune d’Idron. L’un d’eux n’a jamais été identifié. 65 ans plus tard, Eric Amouraben (policier palois) rouvre le dossier afin de rendre son nom et son honneur à ce martyr anonyme.

Eric  Amouraben, policier palois, qui a enquêté pour identifier le fusillé d'Idron
Eric Amouraben, policier palois, qui a enquêté pour identifier le fusillé d'Idron © Maxppp - Richard Mouillaud

Le 15 juin 44, cinq résistants étaient abattus par les allemands dans un bois d’Idron. Qui étaient-ils ? C'est l'enquête menée par un policier palois 65 ans plus tard. En effet, Eric Amouraben a rouvert le dossier et a pu identifier le 5ème fusillé d'Idron.

Une semaine plus tôt, au matin du 6 juin 1944, les forces alliées débarquaient sur les côtes Normandes. Ainsi débutait l’opération baptisée Overlord qui vaudra à plusieurs milliers de jeunes soldats anglais, américains et canadiens de se lancer dans la bataille de Normandie avec mission d’atteindre la capitale et chasser définitivement l’occupant Allemand. La bataille est rude, sanglante. La progression des forces alliées s’avère pourtant plus délicate que prévu, même si la foi et l’espoir animent ces milliers de jeunes héros, dont beaucoup périront au champ d’honneur.
Afin d’appuyer cette marche vers la liberté, les hommes et femmes anonymes qui garnissent les rangs de la résistance intérieure se sont aussi mis en action. D’un bout à l’autre du pays, on sort des caches les armes qui seront distribués aux différents maquis.

À Soumoulou, le 8 juin, quatre soldats allemands sont exécutés par la résistance. Trois autres suivront la semaine suivante à Assat. Les représailles ennemies ne tardent pas. Elles seront sanglantes et pour cela, une division de 600 soldats allemands arrive de Toulouse afin de ramener l’ordre dans ce territoire crucial situé aux portes de l’Espagne.
Depuis le débarquement allié, les forces ennemies basées à Pau sont fébriles. Elles se méfient de tout, de tous, et notamment de ces policiers français qu’elles soupçonnent d’aider en douce la résistance.
Au matin du samedi 10 juin, la police allemande se prépare à perquisitionner le siège local de la PJ, situé à l’époque au 19 rue Pasteur. En un instant, la quinzaine d’inspecteurs s’enfuie par les fenêtres, précédés de leur chef, le commissaire Spotti.

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