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La ferme Pitelle, à la découverte d'une renaissance agricole

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En sommeil pendant plusieurs années, la ferme Pitelle, implantée à Montastruc-de-Salies, dans le Sud de la Haute-Garonne, est en pleine relance. A un élevage de bovins black angus, vient de s'ajouter une activité de maraîchage, en attendant l'ouverture imminente d'un gîte et d'un restaurant.

De gauche à droite, l'éleveur Laurent Brun, la maraîchère Laurie Lauga, et le propriétaire Romain Pique, en charge notamment de la commercialisation, de l'administratif et du financier. De gauche à droite, l'éleveur Laurent Brun, la maraîchère Laurie Lauga, et le propriétaire Romain Pique, en charge notamment de la commercialisation, de l'administratif et du financier.
De gauche à droite, l'éleveur Laurent Brun, la maraîchère Laurie Lauga, et le propriétaire Romain Pique, en charge notamment de la commercialisation, de l'administratif et du financier. © Radio France - A.W.

La ferme Pitelle est une petite exploitation agricole familiale implantée en bordure de village, dans le piémont pyrénéen. Depuis deux ans, cette belle endormie est en effervescence, avec la construction d'un nouveau bâtiment, de serres pour le maraîchage, de l'acquisition d'un nouveau troupeau de bovins, de l'arrivée de fermiers motivés, et de beaux projets à venir. Que s'est-il passé ? Romain Pique, fils et petit-fils d'agriculteurs, épaulé par son épouse Emilie, ne voulait pas voir les herbes folles envahir cette jolie ferme qui est dans sa famille depuis plusieurs générations. Le couple a établi un plan de bataille, et lancé plusieurs chantiers. A commencer par l'activité principale, l'élevage de bovins. Romain a fait le choix de vendre le troupeau de limousines de ses parents et de se tourner vers une race anglo-saxonne, la black angus.

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Laurent Brun, qui a suivi des études agricoles mais travaillé pendant la première partie de sa vie professionnelle dans le bâtiment, est revenu à la terre par passion depuis un an et gère l'élevage.
Laurent Brun, qui a suivi des études agricoles mais travaillé pendant la première partie de sa vie professionnelle dans le bâtiment, est revenu à la terre par passion depuis un an et gère l'élevage. © Radio France - A.W.

L'élevage a été relancé il y a un an, avec l'achat des vaches et le recrutement de Laurent, mais aussi avec la construction d'un grand hangar agricole, dont le toit est recouvert de panneaux photovoltaïques. La production et la vente d'électricité permettent de financer l'investissement. 

Romain Pique, sur son choix de relancer la ferme : « Tout simplement, c'est la ferme familiale. C'est pas pour gagner ma vie, c'est pas pour grand chose, c'est juste pour dire, tiens mes grands-parents avaient ça, c'est dommage, on ne va pas la laisser s'éteindre. Donc pourquoi pas lancer un projet, créer de l'activité sur notre village, il n'y a plus rien quasiment comme commerces, donc on s'est dit ''relançons quelque chose, c'est de gros investissements, mais je pense que ça en vaut le coup.'' »

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Le nouveau bâtiment et son toit recouvert de panneaux photovoltaïques, et les serres pour le maraîchage, qui viennent tout juste d'être installées.
Le nouveau bâtiment et son toit recouvert de panneaux photovoltaïques, et les serres pour le maraîchage, qui viennent tout juste d'être installées. © Radio France - A.W.

Romain Pique gère la commercialisation et la distribution des produits, les aspects administratifs et financiers, mais conserve son emploi à la ville. Il a fait le choix d'embaucher pour gérer, sur la ferme, l'élevage et la partie maraîchage. Côté fruits et légumes, c'est Laurie Lauga qui vient d'être recrutée et de lancer, il y a quelques mois, la production. 

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Laurie Lauga, jeune maraîchère passionnée et dynamique, au milieu de pieds d'épinards.
Laurie Lauga, jeune maraîchère passionnée et dynamique, au milieu de pieds d'épinards. © Radio France - A.W.

Romain Pique : « Aujourd'hui, on invente rien, on a juste décidé de refaire ce que faisaient nos grands parents, un peu de maraîchage, un peu de volailles, un peu de bœuf, un peu d'agrotourisme si on en est capables. Et grâce à ça, on va faire vivre deux, trois ou quatre personnes sur la ferme. »

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Romain devant l'ancienne maison de ses grands-parents, rénovée et aménagée pour devenir un gîte, qui pourra accueillir ses premiers clients très prochainement, avant la fin du printemps.
Romain devant l'ancienne maison de ses grands-parents, rénovée et aménagée pour devenir un gîte, qui pourra accueillir ses premiers clients très prochainement, avant la fin du printemps. © Radio France - A.W.

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