VIDÉO - Visite des membres du CIO avant les JO 2030 dans les Alpes : "Ça sent vraiment très bon"

La candidature des Alpes Françaises pour les Jeux Olympiques d'hiver de 2030 est solide. Même si l'officialisation n'aura lieu que cet été, c'est en très bonne voie à en croire les membres de la commission de futur hôte du CIO, qui étaient en visite chez nous pendant deux jours. Après la Haute-Savoie lundi, ils étaient en Savoie ce mardi, avec un passage par La Plagne, Bozel, Courchevel puis Méribel, entourés des présidents des deux régions qui portent cette candidature, celui d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez et celui de Paca Renaud Muselier.

S'appuyer sur "l'héritage" des JO de 1992 à Albertville

"C'est incroyable ce qu'on a trouvé ici", lâche Karl Stoss devant les journalistes. "C'est un endroit formidable, plein d'opportunités et c'est vraiment un exemple quand on parle d'héritage", poursuit le président de la commission de futur hôte au sein du CIO au moment de faire le bilan de ces deux jours. Il cite "l'Eclipse", la piste de ski alpin de Courchevel, "l'une des meilleurs pistes au monde" où se sont déroulés avec succès les championnats du monde de ski alpin en 2023. A côté, il y a ces tremplins de saut à ski, à moderniser c'est vrai, mais qui promettent du spectacle dans six ans. "Nous étions aussi à Bozel, où il y a ce projet de liaison avec Courchevel", enchaîne Karl Stoss. "C'est vraiment important pour nous et c'est un pas supplémentaire pour la protection de l'environnement. Laissons les voitures en bas et faisons monter les gens dans cet endroit magnifique."

Pour mettre toutes les chances de leur côté, la Région et le comité national olympique ont demandé à des athlètes de rencontrer les membres du CIO, comme par exemple Marie Martinod ou encore Alexis Pinturault. "Qu'est-ce que c'est bien de voir des athlètes qui ont la fierté des anneaux !", s'enthousiasme Christophe Dubi, directeur exécutif des Jeux Olympiques. "Il y a plusieurs ingrédients qui donnent vraiment de la confiance : d'abord les experts sur le terrain qui entretiennent ces sites, ensuite les élus qui soutiennent l'organisation de ces jeux, et enfin les athlètes. Effectivement, ça sent très bon ... Même s'il reste du travail." Du travail, notamment sur les questions financières.

Val d'Isère ? "Une alternative"

Enfin, concernant Val d'Isère, qui souhaite accueillir des épreuves de ski mais qui pour l'instant ne fait pas partie des sites retenus, Karl Stoss confie que la station savoyarde est une "alternative". "Les membres du CIO l'ont à l'esprit, mais nous en discuterons de manière concrète après la fin de notre visite en France." Après un crochet par Méribel, la délégation a pris la direction des Hautes-Alpes, avant de terminer la semaine à Nice, jeudi et vendredi.