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ESBF : la handballeuse Clarisse Mairot quittera Besançon pour Brest à la fin de la saison

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Cette saison sera la dernière pour Clarisse Mairot à l'ESBF. La handballeuse bisontine rejoindra l'équipe de Brest à la rentrée prochaine. Elle y retrouvera son ancienne coach Raphaëlle Tervel ainsi que Sandrine Mariot, coach adjointe qui n'est autre que sa tante.

Clarisse Mairot, enfant du club et joueuse professionnelle de l'ESBF depuis trois ans, s'envole pour Brest à la fin de la saison Clarisse Mairot, enfant du club et joueuse professionnelle de l'ESBF depuis trois ans, s'envole pour Brest à la fin de la saison
Clarisse Mairot, enfant du club et joueuse professionnelle de l'ESBF depuis trois ans, s'envole pour Brest à la fin de la saison - @ SosuitePhotographie

Elle l'avait confié, au micro de France Bleu Besançon il y a quelques semaines, cette saison 2023/2024 sera sans doute la dernière à l'EBSF. La handballeuse bisontine Clarisse Mairot le confirme aujourd'hui, elle quittera le club à la fin de la saison pour rejoindre Brest, pour un contrat de deux ans. Une décision murement réfléchie et prise alors que l'ESBF allait lui proposer de prolonger son contrat à Besançon. La handballeuse parle d'une envie de se lancer de nouveaux défis, notamment en jouant la ligue des champions avec sa nouvelle équipe bretonne.

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Vers la ligue des champions et l'équipe de France

"Je pense que c'est le moment pour moi de partir, confie Clarisse Mairot. Avant, je n'avais jamais eu de propositions de clubs qui jouent au dessus de Besançon ou même la ligue des champions, donc la question d'un potentiel départ ne se posait pas, d'autant plus qu'avec Besançon on arrivait quand même à faire des résultats. Mais là, quand un club comme celui-là vous appelle, forcément ça fait rêver. Ca fait cinq ans que je joue avec les joueuses professionnelles donc je pense que c'est le bon moment pour voir autre chose et de me confronter à une autre compétition."

La ligue des champions n'est pas le seul objectif de Clarisse Mairot. Intégrer l'équipe de Brest, c'est aussi un moyen de se faire repérer par les sélectionneurs de l'Equipe de France. "Le fait de se confronter à des joueuses internationales, ça permet de monter en grade et de potentiellement s'ouvrir les portes de l'Equipe de France. C'est un objectif que je garde en tête même si la priorité aujourd'hui c'est de trouver ma place dans ce nouveau club."

Enfant de la région et figure de l'ESBF

Pour Clarisse Mairot, le handball c'est une histoire de famille… et l'ESBF surtout. Son grand-père, Jacques Mariot a dirigé le club pendant 35 ans avant d'en devenir l'actuel vice-président. La tante de Clarisse, Sandrine Delerce Mariot, est une ancienne joueuse de handball française, championne du monde avec l'équipe de France en 2003 et entraîneur adjoint de l'ESBF entre 2015 et 2021, où elle a faite toute sa carrière. Enfin, la sœur de Clarisse, Juliette Mairot, est elle aussi joueuse professionnelle à l'ESBF. Pas facile alors pour la joueuse de 22 ans de quitter ce club si important dans son histoire familial, d'autant qu'elle n'a jamais joué ni vécu ailleurs qu'à Besançon.

"Je ressens un peu de peur mais aussi de l'excitation. J'ai hâte de découvrir un nouveau club, des nouveaux objectifs mais aussi une nouvelle région. Je ne me suis jamais interdit de bouger en cas de belle opportunité. Quand j'en ai parlé à ma famille, ils étaient tous contents pour moi. A commencer par ma sœur même si maintenant ça va faire bizarre de jouer l'une contre l'autre. Finalement, jouer contre l'ESBF tout court, ça va être étrange car Besançon ça a toujours été chez moi, mon club. Je ne le cache pas, la fin d'année et le dernier match à Besançon… ça ne va pas être facile", sourit la jeune femme.

Des retrouvailles avec des têtes connues à Brest

En Bretagne, Clarisse Mairot pourra compter sur le soutien de vieilles connaissances, Raphaëlle Tervel et Sandrine Mariot, coach et coach adjointe de Brest tout juste arrivées de l'ESBF. Sandrine Delerce Mariot est également la tante de Clarisse. "Ce n'est pas forcément pour ma tante que je pars là-bas. Je la suis, le symbole est là, mais c'est avant tout parce que Brest m'a contacté. Après, je l'admets, j'ai travaillé deux ans avec Raphaëlle Tervel et Sandrine, et ça s'est très bien passé. Elles m'ont vraiment permis de m'exprimer en première division alors que je n'avais que 18 ans. Elles me connaissent bien mais ce n'est pas parce qu'elles me connaissent que tout est acquis. Donc c'est un tout. J'aimais la fonction dont elles fonctionnaient et le projet de Brest m'attire donc c'est pour ça que j'ai décidé d'y aller."

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