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Handball - Coupe de France : la JDA Dijon rêve d'un exploit contre Nantes pour voir la finale

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La JDA Handball est à une marche de la finale de la Coupe de France. Pour poursuivre l'épopée, les handballeuses dijonnaises vont devoir passer l'obstacle nantais, samedi 30 mars 2024 (18h). L'entraîneur Anthony Favier détaille les enjeux et les clés du match pour France Bleu Bourgogne.

La JDA doit y croire, elle a fait douter Brest et Metz récemment La JDA doit y croire, elle a fait douter Brest et Metz récemment
La JDA doit y croire, elle a fait douter Brest et Metz récemment © Maxppp - NICOLAS GOISQUE

Les handballeuses de la JDA Dijon espèrent imiter les basketteurs de la Jeanne, et atteindre la finale de la Coupe de France. Samedi 30 mars 2024, à 18h, en demi-finale, les Dijonnaises défieront les Neptunes de Nantes. Loin d'être favorites, mais conscientes qu'un exploit est toujours possible, surtout vu les performances récentes contre les grosses pointures du championnat.

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Confrontation déséquilibrée sur le papier

Derrière les deux mastodontes, Brest et Metz - qui s'affrontent dans l'autre demi-finale (17h05) - Nantes est 3e du championnat, avec un bilan de quinze victoires pour cinq défaites. De son côté, la JDA est 8e (7 victoires, 4 nuls, 9 défaites). Les Neptunes sont également qualifiées pour les demi-finales en Coupe d'Europe.

Sur les confrontations de la saison, avantage aux Nantaises, avec deux victoires : 36-22 à Dijon au match aller en septembre, 32-27 au retour en Loire-Atlantique, au mois de février.

"Se lancer la tête première, leur sauter à la gorge"

La JDA Dijon ne totalise qu'une seule victoire sur les cinq dernières sorties. Et même si le terme n'est pas apprécié dans le monde du sport, sur deux défaites "encourageantes". Contre Metz, au Palais des sports, avec une prestation héroïque des Dijonnaises. Et pas plus tard que mercredi, à Brest, avec ce nul à la mi-temps, avant la défaite finale après un match accroché.

Les joueuses de la Jeanne devront faire l'inverse du train qui a acheminé l'équipe de Bretagne jusqu'en Loire-Atlantique, arrivé avec 2h30 de retard à cause de bourrasques de vent. Il faudra être à l'heure, entrer dans le match tout de suite, éviter toute tétanie à cause de l'enjeu ou de l'adversaire. "Se lancer la tête la première, leur sauter à la gorge", résume l'entraîneur, Anthony Favier.

La JDA Dijon connaît également sa marge de progression : arriver à maintenir le niveau et l'intensité sur l'intégralité de la rencontre. "Notre soucis, c'est de durer sur un match complet, si on veut gagner une demi-finale de Coupe de France, il faut faire un match plein, il ne faut pas se leurrer", reconnaît Anthony Favier, rappelant qu'à défaut de gagner, tenir le nul peut être une bonne idée, pour forcer la décision sur l'épreuve des tirs au but.

En revanche, l'entraîneur dijonnais sait que les performances récentes de ses joueuses peuvent avoir l'effet d'une alarme chez l'adversaire : "C'est la rançon de la gloire. À force de surprendre, d'être agressives, de plutôt bien jouer offensivement, de marquer beaucoup de buts contre les deux meilleures défenses du championnat, forcément on ne nous prend pas de haut. Je pense que Nantes préparera forcément cette rencontre avec un grand sérieux".

Trois finales dans l'histoire dijonnaise

Dijon s'est hissé déjà trois fois en finale de la Coupe de France. En 2002, 2007 et 2013. Pour trois finales perdues, contre Besançon, Le Havre et Metz. Le club ne s'appelait pas encore JDA, mais CDB (Cercle Dijon Bourgogne). En 2013, il y avait un certain Anthony Favier sur le banc, comme adjoint de Christophe Maréchal, à l'époque. Aujourd'hui, les rôles sont inversés, il est l'entraineur principal depuis la mise à l'écart de Christophe Mazel, et Christophe Maréchal (par ailleurs directeur sportif), le seconde sur le banc.

Anthony Favier voit des similitudes avec l'épopée de 2013. En quarts cette saison, la Jeanne a battu Nice. Un adversaire également vaincu en 2013 - mais en huitièmes de finale. Surtout, c'est le profil de l'équipe qui rappelle des souvenirs à Anthony Favier. "Sur la belle aventure 2012/2013, il y avait une forte concentration de joueuses issues du centre de formation". Des jeunes joueuses qui aujourd'hui "ne doivent pas avoir peur, ne pas hésiter à se lancer encore plus fort contre une équipe comme celle-là", préconise Anthony Favier. Pour se mettre au diapason, et réaliser une prouesse qui entrerait dans l'histoire du sport bourguignon.

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