Éducation - Mayenne

Alors que le maire de Château-Gontier-sur-Mayenne Philippe Henry refuse toujours de revenir à 4 jours d'école dans les établissements publics de la ville, le syndicat SNUDI-FO demande ce mercredi que la mobilisation des personnels éducatifs doit se poursuivre pour tenter de faire plier l'élu.

Les enseignants des écoles publiques de Château-Gontier-sur-Mayenne réclament le retour à la semaine de 4 jours dans les écoles à la rentrée prochaine. Mais le maire Philippe Henry ne compte pas revenir sur les rythmes scolaires actuels, donc sur la semaine de 4 jours et demi.

Le Snudi-FO appelle à une manifestation devant l'hôtel de ville de Château-Gontier-sur-Mayenne ce mardi 14 mai 2024 à 18h. La communauté éducative demande le retour de la semaine à quatre jours et non plus quatre jours et demi.

Des vieux bureaux d'écoliers, des cartes géographiques, des vieux manuels scolaires... Il y avait quelques pépites à chiner ce mercredi 8 mai 2024 à Lassay-les-Châteaux. L'école privée catholique Saint-Sauveur organisait un "vide-école".

Des enseignants déplorent le manque de concertation et de dialogue avec le conseil départemental de la Mayenne qui est chargé de la construction du nouveau collège Puech à Laval. Ils affirment que leur avis sur les conditions de travail et d'apprentissage ne sont pas pris en compte.

Une jeune professeure de français vient d'être recrutée par le collège Alfred Jarry de Renazé. Pour une soixantaine d'élèves de 4e, c'est un soulagement car ils n'avaient plus cours dans cette matière depuis le retour des vacances de la Toussaint en novembre 2023.

Avec le syndicat SNUDI-FO, une grande majorité des enseignants des écoles publiques de Château-Gontier-sur-Mayenne ont signé une motion pour un retour à la semaine de 4 jours. Une délégation a été reçue par le maire.

Depuis les vacances de la Toussaint, les 60 adolescents de quatrième du collège de Renazé n'ont plus de professeur de français. L'établissement a pu recruter un assistant d'éducation pour pallier le manque. C'est insuffisant pour les parents d'élèves.

Le vendredi 22 mars 2024, l'école rurale de Saint-Céneré a organisé ses portes ouvertes dans l'espoir d'attirer de nouveaux élèves et ainsi conserver une deuxième classe à la rentrée de septembre.

Depuis les vacances de la Toussaint, les 60 élèves de quatrième du collège de Renazé, en Mayenne, n'ont plus de professeur de français. Les quatre heures hebdomadaires se font en étude avec des exercices sur des manuels scolaires.

Une cinquantaine d'enseignants dans des établissements publics mayennais s'est formée pendant deux jours à l'école dehors à Forcé au sud de Laval. Le principe est simple, faire cours en extérieur une demi-journée par semaine pour favoriser les apprentissages dans de nombreuses matières.

La seule classe de La Rouaudière dans le Sud-Mayenne fermera à la rentrée de septembre. Le maire de ce village de 300 habitants est fâché contre une partie des parents qui depuis longtemps scolarisent ailleurs leurs enfants.

Dix-huit classes fermeront à la rentrée de septembre en Mayenne, une seule ouvrira à l'école Charles Perrault de Laval. Il n'y aura plus qu'une classe à Saint-Cénéré pour des enfants de 3 à 10 ans. "Les parents et les enfants sont en stress", regrette une représentante des parents d'élèves.

La version définitive de la carte scolaire a été entérinée ce mardi 20 février 2024 par le Conseil départemental de l'Éducation nationale (CDEN). Dix-huit classes, et non plus vingt, vont fermer. Certains villages paient un lourd tribut.

Ce mardi se tient le conseil départemental de l'Éducation nationale qui va entériner la carte scolaire 2024. Une vingtaine de classes pourraient être fermées en Mayenne dont deux à Laval. Le maire Florian Bercault ne comprend pas cette logique budgétaire.

Plus de trente voitures ont réalisé une opération escargot ce samedi 17 février 2024, entre Villiers-Charlemagne et Ruillé-Froid-Fonds, pour protester contre la fermeture d'une classe dans l'école du secteur.