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Des tirs d'arme à feu sur un bus à Échirolles : droit de retrait des conducteurs sur toutes les lignes

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Les représentants du personnel du réseau M'Tag annoncent que les conducteurs de bus et de tram grenoblois font valoir leur droit de retrait, ce mardi. Une réaction après des tirs, la veille au soir, sur un bus de la ligne C7 à Échirolles, au sud de Grenoble.

Un bus C7 a été la cible de tirs, à Échirolles, au sud de Grenoble, dans la nuit de lundi à mardi. Les conducteurs font valoir leur droit de retrait. Un bus C7 a été la cible de tirs, à Échirolles, au sud de Grenoble, dans la nuit de lundi à mardi. Les conducteurs font valoir leur droit de retrait.
Un bus C7 a été la cible de tirs, à Échirolles, au sud de Grenoble, dans la nuit de lundi à mardi. Les conducteurs font valoir leur droit de retrait.

Les bus et tram grenoblois sont tous rentré au dépôt ce mardi, alors que les conducteurs et contrôleurs du réseau M'Tag font valoir leur droit de retrait toute la journée. La décision a été prise dans la matinée, après qu'un bus a été la cible de tirs, lundi soir à Échirolles, au sud de Grenoble. Seul le conducteur était à bord du véhicule et a pu se réfugier dans le terminus de la ligne. Les syndicats indiquent que toutes les lignes de bus et de tramway sont concernées par ce droit de retrait.

La ligne C7, elle, était déjà à l'arrêt avant même que les représentants du personnel et les organisations syndicales proposent aux agents du réseau d'exercer leur droit de retrait. Conducteurs, agents et contrôleurs dénoncent un manque de sécurité au quotidien dans l'agglomération grenobloise. "On veut que la direction prenne ses responsabilités et surtout qu'elle ne minimise pas ces faits, car ils ont tendance à être banalisés", regrette un conducteur de bus et de tram qui a décidé de faire valoir son droit de retrait ce mardi matin.

Une brigade des transports en commun déployée

Au dépôt d'Eybens, où ils étaient déjà une soixantaine à cesser le travail en fin de matinée, les salariés sont surtout en colère d'avoir appris l'agression de leur collègue via les conversations WhatsApp qu'ils ont entre eux. "Pourquoi est-ce qu'il n'y a eu aucun message de la direction ?", s'agace Sébastien. Les représentants du personnel et organisations syndicales ont été reçus ce mardi après-midi par la direction de M'Tag.

Une délégation de conducteurs, elle, a été reçue à la Préfecture à 16h30. Une réunion à la suite de laquelle plusieurs mesures sont mises en place : une brigade des transports en commun de la police nationale sera déployée dès ce mercredi sur les lignes C5 et C7, jugées les plus sensibles. La Préfecture annonce se pencher sur la question du déploiement de la vidéoprotection. Le préfet, Louis Laugier, déclare condamner fermement cette agression, "qui aurait pu être dramatique pour les agents du service public".

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