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Manifestation interdite des VTC : "Je ne garantis plus le calme des chauffeurs", indique une syndicaliste

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La présidente de l'Union des VTC 06-83 réagit ce lundi à l'arrêté du préfet qui interdit aux chauffeurs de manifester près de l'aéroport de Nice et sur le trajet du rallye Monte-Carlo entre le 22 et 25 janvier.

manifestation des VTC (illustration) manifestation des VTC (illustration)
manifestation des VTC (illustration) © Maxppp - FRANTZ BOUTON PHOTOPQR/NICE MATIN/MAXPPP

Les VTC n'auront pas le droit de manifester cette semaine : le préfet des Alpes-Maritimes interdit à l'Union des VTC des Alpes-Maritimes et du Var de manifester aux abords de l'aéroport de Nice et sur le trajet du 92e rallye Monte-Carlo, qui débute ce mardi et dure jusqu'au dimanche 28 janvier.

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L'arrêté, publié vendredi 19 janvier, court du lundi 22 janvier à jeudi 25 janvier entre 6h et minuit. Parmi les raisons invoquées, les horaires de mobilisation en pleine semaine à heure d'afflux, la sécurité, et la tenue du rallye de Monte-Carlo.

"C'est scandaleux", dénonce l'Union des VTC

Une décision incompréhensible pour Sabrina Sabena, présidente de l'Union des VTC 06-83 "Je suis scandalisée. La préfecture a décidé d'interrompre totalement le dialogue avec nous. Là, ce sont les médias qui m'informent que cet arrêté est édité alors que la profession est dans une très grande souffrance morale, financière et physique."

"Cet arrêté, limite, nous interdit de circuler dans toutes les Alpes-Maritimes, ce qui est juste scandaleux. C'est non pas pour la sécurité des Maralpins, mais simplement parce qu'il y a le rallye de Monte-Carlo et qu'il y a un petit congrès à l'aéroport."

Menace d'un mouvement comme les agriculteurs

Les VTC dénoncent le trop grand nombre de chauffeurs dans la profession saturée. Ils demandent un numérus clausus et de meilleures conditions de travail. "Nous n'avons jamais bravé d'interdiction, aujourd'hui on ne peut pas canaliser tout le monde. Aujourd'hui le discours des chauffeurs c'est : "On n'a plus rien a perdre", et peut être qui sait, une opération comme les agriculteurs" indique Sabrina Sabena.

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