1er-Mai : sous la pluie, entre 1.000 et 2.000 personnes ont manifesté à Perpignan
Entre 1.000 et 2.000 personnes ont manifesté sous la pluie dans les rues de Perpignan ce mercredi 1er mai. Un cortège composé de nombreux syndicats mais aussi de politiques, opposés à la tenue du meeting du Rassemblement national à Perpignan l'après-midi.
"Il faut que les revendications sociales soient fortes aujourd'hui" martèle Romain Martignoles, secrétaire général de la CFTC dans les Pyrénées Orientales.
Sous une pluie battante, syndicats et politiques ont pris part au traditionnel rassemblement du 1er-Mai. Un rassemblement marqué par des revendications sociales pour les travailleurs et les travailleuses, mais également par la venue le même jour à Perpignan de la tête de liste du Rassemblement national, Jordan Bardella, ainsi que de Marine Le Pen.
Salaires, retraites et chômage
Dans le cortège, les revendications sont nombreuses. Hugo, un étudiant de 20 ans aux Jeunes Insoumis : "Cette année, c'est très particulier avec toutes les réformes antisociales auxquelles on fait face, comme la réforme des retraites, la réforme de l'assurance chômage..."
"On ne peut que s'insurger sur les propositions actuelles du gouvernement, poursuit Romain Martignoles. Durcir pour la troisième fois les conditions d'indemnisation du chômage, je ne suis pas sûr que ça aide les chômeurs à retrouver de l'emploi."
Il revendique également de meilleurs salaires dans le secteur du public mais aussi du privé, avec une limitation de l'écart entre les salaires les plus hauts et les plus bas. "Les salaires, c'est aussi ce qui permet la solidarité, en cotisant pour l'assurance maladie et l'assurance vieillesse" poursuit le secrétaire général de la CFTC.
Pour Pierre, 54 ans, chauffeur routier depuis 28 ans, les inégalités sont nombreuses, et n'ont fait que se creuser entre les salariés et le patronat. "C'est important de toujours manifester. Les conditions de travail se dégradent, on a plus de charge de travail alors que les moyens manquent. On est des numéros, des matricules, il n'y a plus de dialogue."
Des politiques contre le Rassemblement national
Ce 1er mai marquait également lla tenue d'un meeting du Rassemblement national pour les élections européennes et l'annonce des noms des colistiers jusqu'à la 35e place. Une venue contestée par les partis politiques, majoritairement de gauche, qui se sont donc invités à la manifestation du jour.
Le maire communiste d'Elne, Nicolas Garcia, était présent dans le cortège : "On manifeste contre les idées de l'extrême droite, ce qu'elles diffusent, avec leurs mesures antisociales. Le Rassemblement National est dangereux pour la France."
Un avis que partage Philippe. "C'est très que bien que du monde réagisse à la présence de ces personnes et de leurs idées, parce qu'on a tendance à les banaliser" s'est-il inquiété.
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