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Européennes : Jordan Bardella lance le meeting du Rassemblement national à Perpignan

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Porté par des sondages records, Jordan Bardella, tête de liste Rassemblement national pour les élections européennes, a choisi le 1er mai, date fétiche des lepénistes, pour présenter ses premiers colistiers lors d'un meeting ce mercredi après-midi à Perpignan.

La salle du Palais des Congrès de Perpignan est déjà presque comble pour le meeting du Rassemblement national. La salle du Palais des Congrès de Perpignan est déjà presque comble pour le meeting du Rassemblement national.
La salle du Palais des Congrès de Perpignan est déjà presque comble pour le meeting du Rassemblement national. © Radio France - France Bleu Roussillon

Jordan Bardella, tête de liste Rassemblement national pour les européennes, porté par des sondages records, a choisi de tenir le grand meeting du Rassemblement national à 14 heures au palais des congrès de Perpignan ce 1er mai 2024, date fétiche des lepénistes.

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À Perpignan, dont la mairie a été ravie par la figure du RN Louis Aliot il y a quatre ans, les lepénistes entendaient lancer le compte à rebours d'une victoire annoncée, présentée comme le marchepied d'une quatrième candidature de Marine Le Pen à l'Élysée dans trois ans.

Dans le viseur, les zemmouristes emmenés par Marion Maréchal, toujours crédités de 5% à 6% d'intentions de vote. Pour l'heure et à 39 jours du scrutin, la liste RN de Jordan Bardella distance largement celle de la majorité macroniste emmenée par Valérie Hayer : 32% des intentions de vote contre 17%, selon une enquête Ipsos parue lundi.

Jordan Bardella met en garde contre "la dispersion et l'abstention"

"Nous avons des ennemis redoutables : la dispersion et l'abstention" a affirmé l'ultra favori des élections européennes Jordan Bardella en reconnaissant qu'"un vent (le) portait", tout en relevant que "jusqu'à la dernière minute", "rien n'est gagné".

Face à cette "Europe de Macron", Jordan Bardella a plaidé pour "l'Europe des nations", "des réalités", "des gens", "du concret", "des identités", "des frontières", "du juste échange, du patriotisme économique, de la priorité nationale, de la préférence européenne".

Marine Le Pen appelle à "infliger" à Macron "la plus cinglante sanction électorale" possible

Sur scène, la patronne du Rassemblement national a pris la parole avant Jordan Bardella qui lui a succédé à la tête du parti il y a un an et demi. Marine Le Pen, a appelé les Français à "infliger" au président Emmanuel Macron "la plus cinglante sanction électorale" possible lors des européennes du 9 juin.

"Nous devons les contrer, nous devons les sanctionner, nous devons les congédier", a-t-elle ajouté. "Nous devons donner à ce pouvoir la plus cinglante sanction électorale qu'on puisse lui infliger. Et cette sanction, elle sera mesurée à l'écart entre la liste emmenée par Jordan Bardella et celle des déconstructeurs macronistes".

"Cette élection du 9 juin constitue (...) un appel à la mobilisation générale", a déclaré Mme Le Pen en ouverture de son discours. "Pas d'abstentions, mais pas de dispersion non plus", a-t-elle prôné en prévenant les électeurs qui pourraient être tentés par d'autres candidatures à droite, notamment celle de Marion Maréchal (Reconquête) à l'extrême droite.

"Un seul jour, un seul tour, un seul vote : Bardella", a-t-elle martelé, exhortant à faire "que le 9 juin soit la première étape d'une grande alternance en Europe, mais aussi (...) parce qu'il y a des élections présidentielles en 2027 en France".

La présentation des premiers colistiers

Devant les 2.000 à 3.000 personnes attendues, les deux leaders RN ont présenté la trentaine de premiers candidats de la liste. Symboliquement, Marine Le Pen occupera la 80e et avant-dernière place.

Propulsée numéro deux de la liste, Malika Sorel, une essayiste autrefois proche de François Fillon, a défrayé la chronique en reconnaissant avoir fait des offres de service à Emmanuel Macron en début d'année.

Le numéro trois de l'équipe, Fabrice Leggeri, a pour sa part fait l'objet d'une plainte déposée par deux ONG qui l'accusent d'avoir facilité des refoulements illégaux de bateaux de migrants en mer lorsqu'il était patron de l'agence européenne de garde-frontières Frontex.

La présence sur la liste du Mahorais Saidali Boina Hamissi, annoncée par Marine Le Pen depuis Mamoudzou, a finalement dû être démentie après que plusieurs publications racistes et conspirationnistes publiées sur les réseaux sociaux ont été repérées par Libération.

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