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Élections européennes : Fabrice Leggeri, troisième sur la liste RN, affirme sa position sur l'immigration à Perpignan

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Fabrice Leggeri, candidat en troisième position sur la liste de Jordan Bardella (RN) pour les élections européennes, est venu samedi rendre visite au maire de Perpignan ainsi qu'aux députées et élus RN des Pyrénées-Orientales. L'occasion pour lui de discuter de la politique européenne d'immigration.

Fabrice Leggeri, le candidat numéro 3 sur la liste du RN pour les élections européennes était à Perpignan ce samedi matin, aux côtés du maire Louis Aliot Fabrice Leggeri, le candidat numéro 3 sur la liste du RN pour les élections européennes était à Perpignan ce samedi matin, aux côtés du maire Louis Aliot
Fabrice Leggeri, le candidat numéro 3 sur la liste du RN pour les élections européennes était à Perpignan ce samedi matin, aux côtés du maire Louis Aliot © Radio France - Clothilde Jupon

La venue de Fabrice Leggeri est une surprise, à 50 jours du scrutin des européennes et alors que Marine Le Pen et Jordan Bardella viendront également à Perpignan le 1er mai prochain.

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À la table, ce samedi 20 avril, Fabrice Leggeri est entouré des représentants locaux du Rassemblement national : Louis Aliot, le maire de Perpignan, les députées des Pyrénées-Orientales mais aussi plusieurs élus dont le maire de Baixas, Gilles Foxonet.

Fabrice Leggeri directeur pendant plus de sept ans de Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes chargée de contrôler les migrations vers le continent européen, est actuellement le troisième candidat de la liste de Jordan Bardella (RN) pour les élections européennes. Il a décidé de rejoindre le parti en février 2024.

Une bonne pioche pour le parti d'extrême-droite puisque, celui qui a fait l'ENA et mené une carrière de haut fonctionnaire, dénonce depuis son départ de Frontex, il y a deux ans, "une politique migratoire européenne qui nous mène dans le mur, infiltrée par les lobbies immigrationnistes".

Gérer l'immigration aux frontières

De passage dans les Pyrénées-Orientales, il en a profité pour confirmer que la préoccupation première du Rassemblement national à l'échelle européenne serait donc la gestion de l'immigration, notamment des mineurs non accompagnés.

"Les Pyrénées-Orientales sont aux premières loges pour voir l'immigration incontrôlée aux frontières européennes, avec des flux notamment de mineurs isolés étrangers qui arrivent d'Espagne, ça nous montre qu'il faut reprendre en main le contrôle des frontières", a affirmé Fabrice Leggeri.

Alors qu'un Pacte européen sur la migration et l’asile a été adopté définitivement le 10 avril à Bruxelles, le Rassemblement national milite pour que les demandes d'asile se fassent en amont, directement "dans les consulats en dehors des pays européens pour empêcher les entrées illégales".

Contrôle très strict

Le parti d'extrême-droite souhaite également que lors de sauvetages en mer, les rescapés soient débarqués sur la côte depuis laquelle ils sont partis et non plus automatiquement du côté européen de la mer.

"S'il y avait des camps de réception de migrants, payés par le budget de l'Union européenne (UE), puisque de toute manière c'est à nous de payer, alors on pourrait examiner si ce sont vraiment des demandeurs d'asile ou non, avant qu'ils arrivent sur le continent européen, afin d'éviter l'immigration clandestine mais aussi que ces personnes tombent entre les mains des passeurs et qu'elles meurent sur la route, en mer ou dans le désert."

Pour Fabrice Leggeri, il faut "contrôler de manière très stricte la frontière extérieure de l'UE", avec la police aux frontières mais aussi "des garde-frontières en uniforme et avec une arme".

Le message à envoyer est très clair : "Si vous mettez de vous-même un pied sur le territoire européen, vous n'aurez aucune chance", martèle le candidat aux européennes.

Faire le tri en amont et sécuriser les frontières

Selon Fabrice Leggeri et les arguments du Rassemblement national, faire le tri des demandeurs d'asile en amont, permettrait aussi de résoudre la problématique "des migrants clandestins qui restent alors qu'ils sont sous une obligation de quitter le territoire français (OQTF)".

En effet, le chiffre de 90% de demandes d'asile refusées est avancé par Louis Aliot, le maire de Perpignan et repris par Fabrice Leggeri.

"Je rappelle le bilan catastrophique du gouvernement qui est de moins de 10% d'exécution des OQTF, les autres restent sans papiers, clandestins, ils peuvent tomber dans la délinquance, d'où une augmentation de l'insécurité, et ça, ça fait des populations qui ne s'intègrent pas et qui créent d'autres problèmes" schématise Fabrice Leggeri.

Selon les derniers sondages, le Rassemblement national avec son programme ferme sur la politique migratoire caracole toujours en tête des intentions de vote pour les élections européennes du 9 juin 2024.

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