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"Se bouger pour bien se porter" : à 100 ans, Maurice Chatelet portera la flamme olympique dans le Loiret

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La flamme olympique a été allumée ce mardi 16 avril sur le site d'Olympie, en Grèce. Lorsqu'elle traversera le Loiret, le 10 juillet prochain, l'Orléanais Maurice Chatelet fera partie de ses porteurs. Le centenaire, amoureux de sport, n'a qu'une devise : il faut se bouger !

Maurice Chatelet vit en résidence pour personnes âgées, à Orléans Maurice Chatelet vit en résidence pour personnes âgées, à Orléans
Maurice Chatelet vit en résidence pour personnes âgées, à Orléans © Radio France - François Guéroult

J moins 100 avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024. Ce mercredi 17 avril est une étape symbolique dans le décompte qui emmène jusqu'à cet événement que la France n'avait pas accueilli depuis cent ans. C'est justement l'âge de Maurice Chatelet. L'Orléanais, ancien professeur de sport au lycée Pothier, ancien directeur du Comité régional olympique et sportif (1993-2000), ancien président aussi de la SMO (le club de gymnastique d'Orléans), est né le 22 août 1923 dans le Cher. Il fait partie des porteurs de la flamme olympique qui, le 10 juillet prochain, permettront à la flamme de traverser sept communes du Loiret. Alors que la flamme vient d'être allumée sur le site d'Olympie, en Grèce, rencontre avec un centenaire dans une forme... olympique !

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France Bleu Orléans : Avez-vous été surpris lorsque le Département du Loiret vous a contacté pour être porteur de la flamme ?

Maurice Chatelet : J'ai été surpris car pour moi, les porteurs de flamme, ce sont plutôt des athlètes ou des anciens athlètes, avec des résultats sportifs de renom, ce qui n'a jamais été mon cas ! Quand j'ai su que je serai dans un groupe où il y aurait des jeunes, ça m'a conforté, d'autant plus que l'une de ces jeunes vient du sport scolaire. Je me suis occupé toute ma vie de sport scolaire, ça me va très bien.

"Je prends ça comme une reconnaissance de ma carrière d'enseignant et de dirigeant sportif"

Je crois que je prends ça comme une reconnaissance de ma carrière d'enseignant et de dirigeant sportif. J'ai toujours été dans le sport. J'ai été dans l'association du sport du lycée Pothier, dès mon arrivée à Orléans, en 1947.

Comment voyez-vous cette journée du 10 juillet ? Vous allez vous préparer, vous apprêter ?

Oh non, je ne vais pas faire de préparation particulière ! (rire) Je pense que ça va attirer l'attention de l'ensemble des Orléanais sur le sport, sur l'effort et le bien-être que l'on peut retirer en faisant des activités sportives et pas forcément de très haut niveau (...) J'ai eu la chance d'aller sur le site d'Olympie, en Grèce, en 1992. Et je trouve que c'est quand même bien, d'être dans le pays qui organise cette année les Jeux Olympiques. Pour moi, l'essentiel est d'attirer l'attention des Français sur la nécessité de se bouger pour bien se porter.

Quel type d'enseignant, de professeur étiez-vous avec vos élèves?

Je ne crois pas avoir été amusant, ni trop sévère. Je n'ai pas traumatisé mes élèves ! Ayant fait toute ma carrière à Orléans, je suis toujours honoré quand quelqu'un traverse la rue pour venir me dire bonjour, [je vois] qu'ils gardent quand même un bon souvenir. Et puis à l'époque, pour les sports de plein air, nous devions marcher plusieurs kilomètres pour accéder au stade, ça laissait le temps de discuter avec les élèves !

Vous allez suivre ces Jeux Olympiques en France ?

En fonction de ma disponibilité, des horaires de passage des épreuves. Je ne suis pas forcément un bon spectateur ! J'espère pouvoir suivre de nombreuses épreuves comme aux derniers JO (il était alors en convalescence, en clinique ndlr). Un souvenir marquant ? Je me rappelle la victoire d'Alain Mimoun, c'était à Melbourne (1956), sur le marathon, ça avait attiré l'attention des Français sur les chances d'obtenir des médailles. Et lors des derniers Jeux, j'ai été très heureux de voir les succès du handball, du volley-ball et du basket qui s'est bien comporté également !

Deux cents mètres à parcourir dans le quartier Saint-Marceau à Orléans

Maurice Châtelet fera partie, le 10 juillet prochain, du relais orléanais de la flamme olympique, avec deux cents mètres à parcourir depuis le parc Léon Chenault, dans le quartier Saint-Marceau. Ancien prof de sport, mais aussi ancien responsable du sport scolaire et universitaire au Rectorat d'Orléans, le centenaire a pratiqué la gymnastique, la natation jusqu'à une opération à l'âge de 97 ans, le basket, dont il reste un grand amateur, assistant parfois aux matchs de l'OLB. Il se contente aujourd'hui de la marche. Au cours du siècle écoulé, et bien qu'ayant été président du Comité Régional Olympique et Sportif pendant sept ans, il n'a jamais assisté à une épreuve des Jeux Olympiques.

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