L'Orléanais Lucas Desrues va embarquer sur le Belem pour ramener la flamme olympique en France

Il n'aurait jamais pensé participer à une telle aventure. Lucas Desrues, un jeune Orléanais de 17 ans, va embarquer sur le Belem à Athènes le 27 avril. Il fait partie de l'équipage chargé de ramener la flamme olympique en France, à bord du célèbre trois-mâts. "Impatient et stressé" dit Lucas pour décrire, ce mardi 16 avril, son état d'esprit à quelques jours de s'envoler pour la Grèce, et alors que la flamme olympique vient juste d'être allumée. "Je ne suis jamais allé dans un autre pays, je n'ai jamais pris l'avion."

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Déscolarisé après sa dernière année de collège, Lucas Desrues a intégré l'école de la deuxième chance à Orléans. C'est là que sa route croise, pour la première fois, celle du Belem, lors d'un stage organisé à bord du trois-mâts par la Caisse d'Epargne, mécène du Belem. "Tout de suite, on s'est rendu compte qu'il avait eu un vrai coup de cœur par rapport à cette sortie en mer, à cette vie en mer" se souvient Nebia Kharbi, directrice de communication, de la RSE et du Développement coopératif de la Caisse d'Epargne Loire-Centre. "Et il a fini de nous convaincre lorsqu'il nous a dit qu'il était timide mais qu'il prenait des cours de théâtre pour se donner toutes les chances de vivre cette expérience et de ramener la flamme olympique. C'est une très, très belle aventure et on est ravi qu'il puisse la vivre." L'adolescent, aujourd'hui en bac pro Logistique, a été choisi parmi d'autres candidats, dont trois sont allés jusqu'en entretien avec la Caisse d'Epargne Loire-Centre.

"J'étais content, j'ai lâché ma larme"

Lorsqu'il a appris qu'il faisait partie des quatorze "Jeunes Eclaireurs" retenus pour embarquer à bord du Belem, "j'étais content, j'ai lâché ma larme, en plus j'ai appris ça quand j'étais dans le bus. Puis j'ai été un peu surpris. Comme je suis timide, réservé, je pensais que j'avais moins de chances d'être choisi que les autres" raconte Lucas. Cette fois, ce n'est pas un stage de deux jours qui l'attend, mais douze jours en mer, où il participera à toutes les tâches nécessaires au bon déroulé du voyage, du pont aux cuisines. S'il a hâte d'embarquer, de naviguer, il y a un moment en particulier qu'il attend avec impatience. "L'arrivée à Marseille. Je ne connais pas la ville mais je sais que lorsqu'on va arriver, il y aura une parade. Ce sera impressionnant. On m'a dit aussi qu'il y aurait un feu d'artifice, et des festivités."

La flamme olympique quittera Athènes le 27 avril prochain, pour rallier Marseille où elle arrivera le 8 mai, à bord, donc, du Belem. Une aventure unique pour le jeune Orléanais. "Je ne vais pas vous mentir, je ne regarde pas trop les J.O" avoue-t-il, "mais la flamme, c'est quand même... c'est quelque chose." Et parce qu'il participe, ainsi, un peu, aux Jeux Olympiques en France, Lucas l'assure : cette année, il regardera "un peu plus" les épreuves olympiques.