Saint-Jean-de-Luz : les maîtres-nageurs sauveteurs prêts pour un été spécial
Quarante-cinq jeunes passaient ce dimanche 21 avril à Saint-Jean-de-Luz, la dernière journée de leur stage mer, obligatoire pour devenir MNS cet été. Une période estivale 2024, où la ville va plus que jamais avoir besoin d'eux. À cause des JO de Paris, il n'y aura pas de MNS CRS sur les plages.
Ils ont bataillé tout du vendredi 19 avril au dimanche 21 avril, contre vent et marée pour décrocher leur place comme maitres-nageurs sauveteurs (MNS). Quarante-cinq jeunes, passaient à Saint-Jean-de-Luz, ces derniers jours, leur stage mer, obligatoire pour devenir MNS cet été. Une période estivale, où Saint-Jean-de-Luz va plus que jamais avoir besoin d'eux. À cause des JO de Paris, la ville ne va pas pouvoir compter sur la présence dès 10 MNS CRS comme à l'accoutumer. À la place, la cité des corsaires va recruter 54 MNS au lieu de 40 habituellement. "On a eu 72 candidatures, cette année, donc on va réussir à combler les effectifs. Normalement, nous avions dix CRS que nous n'allons pas avoir pour la saison 2024. Ce qui fait que nous allons devoir former quatorze MNS en plus", explique Arnaud Iribarne, est le responsable des plages sur la commune.
Une aubaine pour les jeunes dont ce job d'été est un rêve comme Loïc et Manuela, encore frigorifiés par la traversée de la baie par une eau à 14°C. "C'est un très bon travail, on fait quelque chose de sympa, on va nager, sauver des gens, c'est un travail d'été super valorisant", raconte le jeune homme. Un discours partagé par Manuela : "C'est un des meilleurs jobs pour la saison. On est quand même sur la plage, on a un cadre idyllique. Et puis ça permet aussi de se responsabiliser avec les victimes et les gens à secourir."
Plus de MNS pour compenser
Baptiste, 17 ans, lui, sort juste de l'eau, les lèvres encore bleutées. Le jeune homme vient de terminer son premier stage mer et en trois jours, il a réalisé des tests de natation en piscine et des exercices de sauvetage dans l'océan. Et s'il fait partie des meilleurs, il surveillera la côte luzienne. "Depuis tout petit, je veux devenir MNS, car mon père l'a fait avant moi. Il m'a toujours amené avec lui sur les plages et ça m'a donné super envie de travailler les pieds dans le sable. Et puis, je fais ça aussi pour les filles ", rigole-t-il.
En-tout-cas, le recrutement de ces MNS en plus va entraîner un surcoût de 40.000 euros pour la ville, et ça ne changera rien sur les dates de surveillance des cinq plages de la ville. "On va commencer à surveiller tous les week-ends et jours fériés du mois de mai et à partir du 1ᵉʳ juillet et jusqu'au 25 septembre sur la grande plage. Pour les plages du Nord, elles seront surveillées du 5 juillet au 25 août" ajoute Arnaud Iribarne.
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