Côte Basque : pas de retour des CRS sur les plages avant le 16 juillet
Une trentaine de CRS assurent chaque été la surveillance des plages de la Côte basque. Cette année, à peine arrivés, ils ont été réquisitionnés en raison des émeutes survenues après la mort du jeune Nahel à Nanterre. Plusieurs communes ont dû réorganiser les surveillances.
Ils ont à peine eu le temps de poser un pied sur le sable, qu'ils ont été réquisitionnés. Comme chaque année, près de trente CRS devaient assurer la surveillance des plages, à partir du 1er juillet, sur la côte basque. Cette année, alors que des émeutes ont éclaté un peu partout dans le pays après la mort du jeune Nahel à Nanterre, le ministère de l'Intérieur les a appelés en renfort. Leur mission se prolonge, à quelques heures des cérémonies du 14 juillet, et alors que les touristes sont arrivés au Pays basque, l'absence des CRS sur les plages pèse sur les communes.
La plage de la Barre non surveillée à Anglet
À Anglet, la plage de la Barre n'est pas surveillée comme elle devrait l'être depuis le 1er juillet. Les six CRS affectés à la Barre et la petite Chambre d'Amour étant absents, il a fallu répartir les maîtres-nageurs sauveteurs (MNS), les surveillants civils. "C'est une question de sécurité, on ne peut pas ouvrir la baignade avec des effectifs réduits, justifie le responsable des plages à la mairie d'Anglet, Pascal Bourricaud. On pensait que cela durerait une semaine... là ça devient problématique, mais on espère qu'on n'aura à faire face que jusqu'à la fin de la semaine".
À Biarritz, quatre CRS devaient assurer la surveillance de la Grande plage. La mairie a donc dû déployer le dispositif d'intersaison, c'est à dire mis en place d'avril à juillet, qui consiste à faire basculer les cinq sauveteurs civils du Port Vieux sur la grand plage. Une vigie océane, avec un sauveteur en jet ski et une patrouille mobile, assure la surveillance des autres plages.
Réorganisations également à Saint-Jean-de-Luz et Hendaye
À Saint-Jean-de-Luz il a fallu adapter les plannings des MNS pour remplacer les dix CRS absents. Ils étaient d'habitude déployés plages Maiarko, Erromardi et sur la Grande plage.
Enfin, Hendaye a pu compter sur des renforts de pompiers et de surveillants de la piscine, fermée en ce moment, pour assurer la surveillance de ses plages en l'absence des sept CRS habituels.
Pas de problème particulier à Bidart, où la surveillance est assurée par les pompiers habituellement, ni à Guéthary où il n'y a tout simplement pas de poste de surveillance.
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