Manifestations du 1er Mai : au moins 2.000 personnes dans la rue en Savoie et Haute-Savoie

En Pays de Savoie, près de 2.000 personnes se sont mobilisées en ce 1er mai : près de 800 manifestants à Chambéry, 400 à Annecy, 300 à La Bâthie  (où 180 postes sont menacés à Niche Fused Alumina), 150 à Thonon-les-Bains, 150 à Saint-Jean-de-Maurienne, une cinquantaine à Passy, une quarantaine à Cluses d'après les chiffres des forces de l'ordre. Des opérations de tractage ont également été organisées à Annemasse et Barberaz.

ⓘ Publicité

Des revendications très variées

En cette fête du travail, les manifestations ont rassemblé plus de 210.000 personnes partout en France selon la CGT, et 121 000 selon le ministère de l'Intérieur. La mobilisation "est moins importante" qu'en 2023, reconnaît Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT ."Mais si on revient sur les années 2021 et 2022, on est à des niveaux assez élevés de mobilisation, donc on est satisfait."

Dans les cortèges, ce 1er mai, les revendications étaient très variées. Le pouvoir d'achat, les hausses de salaires, la santé et la sécurité au travail, la réforme de l'assurance chômage, les services publics étaient au cœur de la mobilisation mais pas seulement.

Dans le cortège chambérien, des banderoles et des drapeaux étaient également visibles en soutien au peuple palestinien. Des étudiants, des membres du NPA, du collectif Urgence Palestine ou encore de l'Association France Palestine Solidarité à Chambéry étaient mobilisés ce mercredi.

Mobilisation en soutien au peuple palestinien

Rushdi Adwan est d'origine palestinienne, il a encore des proches dans la bande de Gaza et a perdu une vingtaine de membres de sa famille depuis le mois d'octobre. Président de l'Association France Palestine Solidarité à Chambéry, il manifeste toutes les semaines pour demander un cessez-le-feu à Gaza.

Sa tristesse est immense et son angoisse omniprésente, il est à la fois très ému et en colère : "il faut arrêter le massacre, c'est incroyable qu'on accepte que tous les jours des enfants, des jeunes, des femmes meurent sous les bombes pour rien".