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Les orques de Marineland ne déménageront pas d'Antibes dans l'immédiat

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Le tribunal judiciaire de Grasse a interdit, mardi, le transfert, pendant au moins quatre mois, des orques vers l'étranger afin qu'une expertise indépendante puisse avoir lieu à Marineland. C'est une première victoire pour l'association One Voice.

Orques au parc Marineland d'Antibes (illustration) Orques au parc Marineland d'Antibes (illustration)
Orques au parc Marineland d'Antibes (illustration) © Maxppp - Patrice Laporie

Le tribunal judiciaire de Grasse interdit à Marineland de déplacer les orques avant la fin de l’expertise indépendante décidée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, le 21 septembre dernier. La visite d'expertise est prévue ce vendredi.

"Nous avons gagné" dit One Voice

"C’est une première victoire" indique l'association One Voice qui avait saisi le tribunal : "Nous sommes satisfaits que le tribunal ait reconnu la nécessité de laisser les orques au sein du parc le temps de l’expertise, afin de permettre l’examen par les experts de la famille de cétacés."

Dans son jugement, la juge des référés indique que le non-respect de cette interdiction entraînera le versement d'une astreinte de 15.000 euros par jour et par orque pendant une durée de quatre mois. One Voice est toujours opposée à un déménagement au Japon, lui préférant la solution future des eaux d'un sanctuaire marin au large de la Nouvelle-Écosse.

Une expertise sur l'état de santé des orques

Cette expertise va porter sur l'état de santé des trois orques du Marineland d'Antibes. L'association rappelle  "qu’Inouk rencontre d’importants problèmes dentaires, que Keijo connaît une perte de poids significative et que Wikie doit être profondément affectée par le décès de son fils aîné, Moana, en octobre dernier".

L’expertise sera également l’occasion d’observer les interactions des trois individus, l’état des installations du parc ainsi que la qualité de l’eau.

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