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Quel avenir pour les orques du parc Marineland d'Antibes ?

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D'ici 2026, les spectacles en delphinariums seront interdits en France. Le parc Marineland d'Antibes étudie donc plusieurs pistes de "relocalisation" pour ses quatre orques. Selon l'association One Voice, les cétacés seront transférés au Japon en 2024, mais resteront en captivité.

Le parc Marineland réfléchit à plusieurs destinations pour ses quatre orques. Le parc Marineland réfléchit à plusieurs destinations pour ses quatre orques.
Le parc Marineland réfléchit à plusieurs destinations pour ses quatre orques. © Maxppp - Franz CHAVAROCHE

Depuis 2021 et le passage d'une loi contre la maltraitance des animaux, les spectacles en delphinariums et la reproduction des cétacés en captivité seront interdits à horizon 2026. Le parc Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes)  confirme étudier "plusieurs pistes pour relocaliser les quatre orques dont nous avons la responsabilité avec les meilleures options qui permettraient d'assurer leur bien-être et leur santé sur le long terme." Selon l'association de défense de l'environnement et des animaux One Voice, les cétacés, toutes des femelles (Inouk, Moana, Wikie et Keijo), seront transférées au Japon en 2024.

"Elles repartiront vers une vie d'exploitation et de spectacle" s'indigne Corinne Bouvot, coordinatrice de "One Voice" dans les Alpes-Maritimes. Les militants de l'association ont par ailleurs manifesté ce samedi après-midi devant le parc Marineland pour demander le transfert des orques vers un sanctuaire marin.

Le Canada plutôt que le Japon ?

Il s'agit d'un espace de 44 hectares au large de la Nouvelle-Écosse, un espace clos, sans béton ni vitre, pour que les orques puissent regagner une semi-liberté souligne Corinne Bouvot : "En six mois, les quatre orques pourront retrouver leur masse musculaire et réapprendre à manger seules [...] C'est notre solution et nous sommes ouverts au dialogue avec le parc, le but étant d'offrir un avenir plus serein à ces animaux."

Inquiétude sur l'état de santé des animaux

L'association One Voice appelle à agir rapidement, car l'état de santé de deux orques inquiète : "Après avoir vu les animaux, un biologiste s'est inquiété de l'état de la peau, des dents et plus globalement du comportement d'Inouk et Moana, hagardes dans leur bassin" alerte Corinne Bouvot.

Ce lundi matin, devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence, les militants de One Voice demanderont une expertise de l'état des bassins et de la santé des cétacés.

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