Marineland annonce préparer ses orques à quitter le parc

Les trois orques sont bien en train "d’être préparées à quitter le parc Marineland d’Antibes", la petite famille, Inouk, Wikie et Keijo, qui est la seule au monde née en captivité, devrait être transférée vers un nouveau lieu. Cette fois, la direction de Marineland prend la parole pour la première fois dans un communiqué envoyé ce samedi à France Bleu Azur : "Marineland et son équipe de zoologistes professionnels sont pleinement engagés pour le bien-être des animaux dont ils ont la charge. À partir de 2026, la loi interdira de détenir des cétacés en France. Par conséquent, il est de notre responsabilité d’identifier et d’évaluer toutes les options possibles pour assurer les meilleures conditions d’hébergement et de bien-être pour ces animaux."

Le parc confirme aussi pour la première fois "l’exercice d’entraînement qui s’est tenu ce mardi avec les orques, les équipes animalières de Marineland et des experts internationaux pour les préparer à un éventuel transfert vers un nouveau lieu d’hébergement." Le parc ne précise pas pour l’instant quel est ce lieu, mais ajoute que les orques ne seront pas vendues, selon les règles internationales.

L'information circulait depuis plusieurs jours

L’information avait été dévoilée par One Voice puis confirmée il y a quelques jours par la préfecture des Alpes-Maritimes : "Le parc animalier va commencer à  préparer les orques pour un éventuel départ et dans l'hypothèse d'un déplacement (...), les soigneurs apprennent progressivement aux orques à rentrer sans stress, de manière volontaire, dans un brancard fabriqué sur mesure. C'est l'objet de séance d'entraînement en présence des meilleurs experts du domaine". Les représentants de l’État qui avaient aussi assuré "ne pas avoir encore reçu de demande de permis d'exportation".

Des associations toujours mobilisées

Cela fait plusieurs jours que la tension règne devant l’entrée du parc avec la présence de militants de plusieurs associations de défense des animaux. Elles dénoncent un transfert dans un parc au Japon qui continuerait de les placer en captivité. Les images prises en hauteur au dessus du parc diffusées sur les réseaux sociaux ont montré les différentes étapes de la mise en place d'une grue et du déploiement de personnels en nombre dans les bassins autour des orques.

One Voice, en tête de la contestation, assure proposer une "alternative digne" pour ses précieux mammifères : les installer dans un sanctuaire, un espace protégé près d’un port pour leur offrir une qualité de vie.

Le parc est actuellement fermé jusqu’au mois de février.  Pour sa réouverture, son site internet ne mentionne plus la présence des orques mais uniquement de dauphins, d’otaries et de tortues. À partir de décembre 2026, les spectacles de cétacés seront interdits selon la nouvelle loi contre la maltraitance des animaux.