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Le Val d'Oise est le département d'Ile-de-France où la mortalité infantile est la plus élevée

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Dans ce département, le nombre de décès avant l'âge d'un an stationne autour de 4,6 décès sur 1 000 naissance, contre environ 3,8 dans la région entre 2014 et 2016. Le conseil départemental tente d'expliquer cette situation et d'apporter des solutions.

C'est dans le Val d'Oise que la mortalité infantile est la plus élevée d'Ile-de-France C'est dans le Val d'Oise que la mortalité infantile est la plus élevée d'Ile-de-France
C'est dans le Val d'Oise que la mortalité infantile est la plus élevée d'Ile-de-France © Radio France - Isabelle Baudriller

En Ile-de-France, c'est dans le Val d'Oise que le taux de mortalité infantile est le plus élevé : environ 4,6 décès sur 1 000 naissances contre environ 3,8 à l'échelle régionale entre 2014 et 2016 (derniers chiffres de l'INSEE). La mortalité infantile - soit le nombre de décès avant l'âge d'un an - est un indicateur-clé de la santé d'une population. 

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Le Val d'Oise arrive dans le peloton de tête des départements métropolitains les plus concernés pour ces décès de nouveau-nés. Il se situe juste devant la Seine-Saint-Denis (4,43 décès pour 1 000 naissances). Ces deux départements franciliens sont aussi touchés par un taux de mortinatalité (enfants nés sans vie) plus élevé que la moyenne nationale. 

Une prise en charge insuffisante ? 

Selon le conseil départemental, "ces indicateurs inquiétants découlent de la prise en charge insuffisante de certaines femmes pendant la période périnatale, notamment quand elles sont dans une situation de vulnérabilité." Le conseil ajoute que "l'ensemble des professionnels de santé de ville et de l'hôpital témoignent d'une augmentation du nombre de femmes enceintes isolées en situation d'hébergement précaire, inscrites dans un parcours migratoire, ce qui peut renforcer leur éloignement des circuits traditionnels de santé." 

Parmi les solutions proposées, le conseil départemental prévoit une enveloppe de 4,5 millions d'euros sur deux ans via le service de protection maternelle et infantile (PMI). Il s'agit aussi de recruter des professionnels de santé : "une dizaine de recrutements va être lancé et un cabinet médical itinérant est à l'étude." Le but : multiplier les entretiens prénataux précoces et les visites de sages-femmes à domicile.

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