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Immeubles sinistrés de la rue de Bourgogne à Orléans : toujours pas de calendrier pour la démolition

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La ville d'Orléans espérait obtenir ce matin un calendrier précis de démolition pour les deux immeubles sinistrés de la rue de Bourgogne, mais le tribunal judiciaire a de nouveau reporté l'audience. Pour autant, les choses avancent en coulisse, assure la ville.

Les 19 et 21 de la rue de Bourgogne ont été évacués le 12 janvier 2022 Les 19 et 21 de la rue de Bourgogne ont été évacués le 12 janvier 2022
Les 19 et 21 de la rue de Bourgogne ont été évacués le 12 janvier 2022 © Radio France - François Guéroult

On ne sait toujours pas quand débutera la démolition des deux immeubles sinistrés de la rue de Bourgogne à Orléans. Les 19 et 21 sont inhabitables depuis un mouvement de terrain subi en janvier 2022, avec un périmètre de sécurité installé tout autour qui empêche une soixantaine d'habitants de rentrer chez eux. La ville d'Orléans a assigné les deux assureurs des immeubles en justice, et elle espérait ce vendredi matin obtenir un calendrier précis pour la démolition. Espoir déçu, car l'audience au tribunal judiciaire a de nouveau été reportée, cette fois au 22 décembre.

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La ville "prudemment optimiste"...

Pour autant, Olivier Geffroy, conseiller municipal en charge de la gestion des risques et en charge du dossier, se veut "prudemment optimiste" car les choses semblent avancer en coulisses. Les deux assureurs (Pacifica et Thelem) ont choisi un maître d'œuvre, une réunion d'expertise a eu lieu le 9 octobre pour élaborer le scénario de la démolition, compte tenu des nombreuses contraintes qui pèseront sur le chantier (il faudra notamment conforter au préalable plusieurs immeubles, dont les numéros 17 et 23). Sans plus attendre, la ville d'Orléans a décidé de faire réaliser, à sa charge, des tests de résistance de la chaussée et de combler un trou sur la rue perpendiculaire des Quatre Fils Aymon - deux opérations qui ont lieu ces jours-ci pour un coût total de 15 000 euros.

... mais qui maintient sa pression sur les assureurs

"L'action en justice de la ville a permis de faire bouger les choses, estime Olivier Geffroy, chacun a pris conscience qu'il fallait résoudre ce problème qui pèse lourdement sur la vie du quartier, il y a une soixantaine de personnes qui aujourd'hui encore ne peuvent pas rentrer chez elles, et ce depuis bientôt deux ans". Mais il manque toujours ce calendrier de démolition, et la ville maintient sa procédure judiciaire qui pourrait déboucher sur une obligation pour les assureurs à commencer les travaux, sous peine d'astreinte financière. "Nous voulons avoir la certitude que ces travaux commencent", insiste Olivier Geffroy. D'autant que derrière le chantier de démolition proprement dit, qui durera au moins deux mois, il faudra réaliser des travaux de réseau et de voirie pour permettre le retour à la vie normale, et ce sera là à la métropole de le faire.

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