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"Il ne fermera pas " : des garanties apportées pour l'hôpital de Bagnères après une réunion avec le préfet

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L'association "Sauvons l'hôpital B2B", mobilisée pour la sauvegarde de l'hôpital bigourdan, a obtenu une réunion avec le préfet des Hautes-Pyrénées la semaine dernière. Un échange positif et constructif d'après son président. "Le ton a changé" assure-t-il.

L'entrée de l'hôpital de Bagnères-de-Bigorre. L'entrée de l'hôpital de Bagnères-de-Bigorre.
L'entrée de l'hôpital de Bagnères-de-Bigorre. © Radio France - Marie-Line Napias

L'opération "ville-morte" aura-t-elle permis de sauver l'hôpital de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) ? Depuis plusieurs années, des services de l'établissement sont en difficulté, les urgences notamment. Elles fonctionnement régulièrement en mode dégradé la journée et sont même fermées la nuit depuis 2021. Il y a une semaine, quelques jours après l'opération qui a réuni 3.000 personnes à Bagnères, l'association "Sauvons l'hôpital B2B" a pu rencontrer le préfet lors d'une réunion. D'après le président de l'association, des garanties leur ont été apportées quant à la pérennité de l'hôpital bigourdan.

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"Le préfet nous a assuré que l'hôpital ne fermerait pas, qu'il était hors de question que les urgences ferment, se réjouit Aitor Ortiz, un habitant de Campan, à la retraite, usager de l'hôpital et président de l'association "Sauvons l'hôpital B2B". Il a même eu le discours, qu'à long terme, on pourrait travailler à la réouverture des urgences la nuit". Quand ? Aitor Ortiz ne saurait en dire plus.

Un scanner, une IRM, un directeur

Lors de cette réunion, plusieurs sujets ont été abordés, et des garanties apportées. "L'arrivée prochaine d'un scanner à l'hôpital, liste le président de l'association. L'ARS (Agence régionale de santé) nous l'a confirmé". Autre équipement, peut-être, pour plus tard, une IRM (Imagerie par résonnance magnétique).

De plus, l'hôpital de Bagnères devrait de nouveau bénéficier de son propre directeur. "Cela n'est plus le cas depuis plusieurs années", précise Aitor Ortiz. Celui-ci sera recherché à partir du 1er novembre, quand le nouveau directeur de l'hôpital de Tarbes aura pris ses fonctions. Une promesse qui donne confiance à l'association. "Avec un directeur, on tend vers une autonomie de l'hôpital, appuie Aitor Ortiz. On devient de moins en moins dépendant de celui de Tarbes. Cette autonomie garantit quelque part sa pérennité."

"Je ne pense que cela soit du "blabla""

Enfin, dernier point, et le plus important pour l'association. "Nous avons pu parler de l'organisation et de la gestion des médecins. Jusqu'à présent, on nous parlait surtout du manque de médecins en réponse, comme c'est le cas partout en France, développe Aitor Ortiz. Mais, au niveau local, cela n'est pas toujours un problème de manque de médecins, mais une très mauvaise organisation de la gestion des médecins et un manque de fermeté pour les utiliser." Celle-ci devrait évoluer.

L'association répète être optimiste, confiante, mais reste vigilante : "On nous a déjà fait le coup du scanner en 2018. Mais je ne pense pas que cela soit du "blabla" comme on a eu jusqu'à présent. Nous allons certainement demander un relevé de décision pour que tout ce qui a été dit à cette réunion soit bien acté officiellement, qu'il y ait une trace écrite". Si les choses ne devaient pas se concrétiser, l'association se réserve le droit d'organiser de nouvelles mobilisations.

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