Grève dans la fonction publique : 250 manifestants à Quimper, le syndicat SUD organise "une manif de droite"

Quelque 250 personnes se sont regroupées à Quimper pour réclamer des hausses de salaire mardi 19 mars à l'appel unitaire de huit syndicats représentatifs (CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC, FA-FP). Dans le cortège, des fonctionnaires de toutes les catégories, dont des enseignants qui contestent la mise en place du "choc des savoirs" et plus particulièrement de "groupes" en français et en mathématiques en 6e et 5e dès la rentrée prochaine.

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Le milieu hospitalier était également représenté, avec des infirmiers qui dénoncent un manque d'attractivité du secteur en raison de conditions de travail difficile et de salaires peu valorisants.

"On ne peut pas à la fois reconnaître l'implication et l'investissement des agents et en même temps ne pas assurer une reconnaissance financière", souligne Jean du syndicat Unsa. "On se bat et on se battra encore pour un service public de qualité justement rémunéré", détaille-t-il.

Une "manif de droite" à l'appel de SUD

Pour changer, le syndicat SUD a lui organisé "une manif de droite" et en prenant le contre-pied des slogans habituels. Avec des chants comme "Vive le capital et Gabriel Attal", ou encore "Pas d'allocs pour les dreadlocks", ils ont décidé de manier l'humour en espérant se faire entendre.

"J'ai l'impression de faire cette manifestation tous les ans depuis un paquet de temps donc là on essaye de le dire autrement et de faire réagir", souligne Gwen, membre du syndicat.

"Quand on a pas eu de revalorisation du point d'indice depuis des années, on vit ca assez difficilement", explique cette fonctionnaire de catégorie C dans des lycées quimpérois une pancarte "Moins d'assistés à l'université" à la main.