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Gaza : Emmanuel Macron condamne "avec la plus grande fermeté" les blocages dans les universités

Par
  • France Bleu

Le chef de l'État condamne "avec la plus grande fermeté" les blocages dans les universités dans un entretien à La Provence et à La Tribune Dimanche. Vendredi, des étudiants étaient toujours mobilisés en France pour demander la fin de la guerre menée par Israël à Gaza suite aux attaques du Hamas.

Le président français Emmanuel Macron. Le président français Emmanuel Macron.
Le président français Emmanuel Macron. © AFP - Christophe Ena

Alors que la mobilisation des étudiants pour la cause palestinienne continuait de s'étendre vendredi 3 mai aux campus de sciences politiques et dans certaines universités, le président de la République condamne "avec la plus grande fermeté" les actions de blocages ce dimanche dans un entretien à La Provence et à La Tribune Dimanche"Je comprends très bien que ce qui se passe aujourd'hui en particulier à Gaza bouleverse - la France appelle d'ailleurs à un cessez-le-feu immédiat - mais empêcher le débat n'a jamais aidé à la résolution d'un conflit", explique Emmanuel Macron.

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"Favorable" à l'évacuation par les forces de l'ordre

Le chef de l'État estime "tout à fait légitime et même sain et rassurant que notre jeunesse puisse dire que l'actualité internationale la touche et qu'elle en débatte", mais "intimer l'ordre à un établissement d'avoir telle ou telle politique par la force et le blocage, empêcher d'autres étudiants d'accéder à un amphithéâtre sous prétexte qu'ils sont juifs, ce n'est pas la République". Emmanuel Macron se dit donc "favorable" à l'évacuation par les forces de l'ordre des universités bloquées "à la demande des établissements".

Les forces de l'ordre sont déjà intervenus vendredi pour évacuer des militants propalestiniens de Sciences Po Paris. Elles ont ainsi rapidement mis fin à l'occupation du prestigieux établissement.

Des étudiants "politisés"

Dans son entretien à La Provence et à La Tribune Dimanche, le président de la République estime que les étudiants qui bloquent les établissements sont "politisés. Certaines formations, comme La France insoumise, ont considéré que c'était une manière pertinente de mener le combat. Il est simplement contreproductif et inacceptable qu'au nom de leurs combats, ils empêchent le débat".

Les rassemblements et blocages menés par des étudiants ces derniers jours en France sur des sites de Sciences Po et dans des universités font écho à une mobilisation en cours sur plusieurs campus aux États-Unis.

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