Coup d'envoi des Journées de l'arbitrage pour promouvoir ce poste en permanente évolution

Les Journées de l'arbitrage débutent ce mercredi 20 octobre, jusqu'à la fin du mois, pour promouvoir ce poste souvent critiqué et en permanente évolution. Pour cette 20e édition, le parrain est l'ancien entraîneur d'Arsenal, Arsène Wenger. Sur les terrains de football, la France pourrait très bientôt innover en installant des micros aux arbitres. 

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Comment devenir arbitre ?

Le poste d'arbitre manque souvent de candidats, notamment sur les terrains amateurs. Il peut pourtant être exercé dès l'âge de 15 ans, après avoir reçu une formation théorique puis pratique si l'on souhaite être professionnel. Les jeunes joueurs peuvent se renseigner auprès de leur club, puis s'inscrire pour une formation auprès de leur Comité départemental de l'arbitrage. Une fois celle-ci validée, les règles varient d'un département à l'autre, notamment sur le nombre de matchs à assurer chaque mois. Les salaires varient énormément et débutent atour de 1.500 € brut pour un débutant. 

La technologie au service de l'arbitrage

Au fil des saisons sportives, le poste d'arbitre évolue en permanence. En football par exemple, la goal-line technology puis l'assistance vidéo (VAR) ont fait leur apparition sur les terrains professionnels ces dernières années. La VAR existait déjà depuis bien plus longtemps sur les terrains de basket et de rugby. Dans les mois ou années à venir, le foot français pourrait bien innover avec un dispositif qui existe déjà en rugby : la Ligue songe à équiper les arbitres de micros pour diffuser leurs échanges lors des retransmissions à la télévision. 

Une proposition qui fait sens pour le parrain de cette 20e édition des Journées de l'arbitrage, qui estime que c'est "l'un des moyens d'élever le respect des joueurs envers les arbitres". Arsène Wenger souhaite également que les arbitres puissent participer aux conférences de presse d'après-match pour "éviter les polémiques" et "les éteindre avant qu'elles ne soient dans le débat public". 

L'expérience des micros ouvert a déjà été faite dans les années 2000. Notamment lors de la finale de la Coupe de France, en 2003, entre Auxerre et le PSG. L'ancien international français Bertrand Layec y était l'arbitre principal. Il plaide aujourd'hui pour la mise en place de ce dispositif dans le foot, notamment pour "rendre la profession plus humaine et proche des gens".