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À l'écurie de Drucat, les chevaux permettent aux enfants d'exprimer leurs émotions

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L’Écurie de Drucat accueille toutes les semaines des enfants en difficulté pour un atelier d'équithérapie. L'objectif est que le contact avec l'animal responsabilise les jeunes, tout en les apaisant. Au bout de 6 mois, le dispositif fait déjà ses preuves selon les professionnels.

Lorenzo, 13 ans, vient à l'atelier de médiation équine toutes les semaines depuis le mois de novembre. Lorenzo, 13 ans, vient à l'atelier de médiation équine toutes les semaines depuis le mois de novembre.
Lorenzo, 13 ans, vient à l'atelier de médiation équine toutes les semaines depuis le mois de novembre. © Radio France - Lison Bourgeois

Dans l’Écurie "Traits Passion" à Drucat, au nord d'Abbeville, ce sont les chevaux qui apprennent aux enfants et aux adolescents à se calmer. Ils sont trois à accueillir depuis cinq mois cinq groupes de quatre adolescents. Des jeunes en difficultés, qui peuvent être porteurs de handicap ou placés à l'aide sociale à l'enfance. Un projet de médiation équine porté par l'association "La Somme de nos pas"le prestataire du pôle inclusion et Solidarité de l'association Valloires DomicileEt les premiers résultats de l'atelier se concrétisent en ce moment selon les professionnels.

Le cheval décrypte très bien le langage corporel humain

Claire Tillier encadre les ateliers avec les enfants. Equicienne de formation, elle est la présidente de l'association La Somme de nos pas. Pour elle, le cheval est un réel outil de travail pour prendre en charge des enfants qui ont du mal à confier leurs émotions. "Le cheval décrypte très bien le langage corporel humain. En observant les chevaux, on arrive à savoir si quelque chose se passe chez la personne parce qu'il y a un comportement qui va être inhabituel chez le cheval", assure-t-elle. Les enfants qui participent à l'atelier sont issus des Instituts Médico-Educatifs (IME) d’Abbeville et Grand-Laviers, du pôle enfance de Valloires, mais aussi des Services d’éducation spéciale et de soins à domicile d’Abbeville (Les Horizons) et de Campagne-lès-Hesdin.

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"En fait, le cheval voit mieux que moi parfois. Et c'est vrai que si j'ai un cheval qui va paraître plus agité que d'habitude voire même un peu agressif. Je vais demander à l'enfant comment il se sent. Et souvent, le jeune me répond qu'il n'est pas très bien aujourd'hui. C'est un outil très précieux l'observation du cheval !", conclut-elle. L'année dernière, le département de la Somme qui a accordé un budget participatif de 50 000 euros au pôle Inclusion et Solidarité de Valloires Domicile pour cette activité d'équicie l'année dernière. Un financement qui a permis à l'association d'acheter une nouvelle jument. Elle est en train de se former pour pouvoir participer également à ces ateliers.

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Lorenzo, 13 ans, a pu monté sur la jument Jucé.
Lorenzo, 13 ans, a pu monté sur la jument Jucé. © Radio France - Loubna Boukouaci

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