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23 ans après l'inondation, des anti-nucléaires se rassemblent devant la centrale du Blayais

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Devant la centrale du Blayais ce mardi matin, une vingtaine de manifestants anti-nucléaires de l'association Tchernoblaye se sont rassemblés, 23 ans jour pour jour après l'inondation qui avait causé un incident nucléaire. Ils demandent la fermeture de la centrale.

Une trentaine de manifestants contre le nucléaire se sont rassemblés devant la centrale du Blayais en Gironde. Une trentaine de manifestants contre le nucléaire se sont rassemblés devant la centrale du Blayais en Gironde.
Une trentaine de manifestants contre le nucléaire se sont rassemblés devant la centrale du Blayais en Gironde.

La date est symbolique. Dans la nuit du 27 au 28 décembre 1999, une inondation avait failli causer une catastrophe nucléaire à la centrale du Blayais à Braud-et-Saint-Louis. 23 ans plus tard, ce mardi 27 décembre 2022 une vingtaine de manifestants de l'association Tchernoblaye ont choisi de se rassembler devant l'établissement avec masque et tuba sur le visage.

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L'alerte sur la montée des eaux

Le collectif demande toujours la fermeture de la centrale nucléaire située en bordure de l'estuaire de la Gironde. Ils s'inquiètent également du projet du gouvernement de construire de nouveaux réacteurs EPR 2 à la centrale du Blayais, "il apparait complètement irresponsable de vouloir construire des réacteurs en zone inondable." Sur une pancarte, l'association alerte par ailleurs sur la montée des eaux. "En cas de cumuls de pluies, de gros coefficients de marée et de tempête, la centrale du Braud est très vulnérable", peut-on lire.

Sur une pancarte, l'association alerte sur la montée des eaux, la centrale du Blayais se situant en bordure de l'estuaire de la Gironde.
Sur une pancarte, l'association alerte sur la montée des eaux, la centrale du Blayais se situant en bordure de l'estuaire de la Gironde. - Tchernoblaye

Que s'est-il passé le 27 décembre 1999 ?

Le 27 décembre 1999 la tempête Martin et ses vents à plus de 200 km/h balayait particulièrement le sud-ouest et la Gironde. La tempête avait causé l'inondation d'une partie de la centrale nucléaire du Blayais. Les eaux de l'estuaire de la Gironde étaient passées au dessus de la digue et avaient submergé des sous-sols. Trois réacteurs avaient alors dû être mis à l'arrêt. Le site avait frôlé la catastrophe nucléaire. Depuis, la sécurité a été renforcée, par exemple les digues ont été réhaussées par endroits et les sous-sols rendus étanches.

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