Epidémies de grippe, Covid et bronchiolite: urgences débordées dans les hôpitaux et cliniques de Haute-Garonne

Les urgences adultes débordent dans les hôpitaux et cliniques de la Haute-Garonne. La faute aux épidémies de grippe, COVID et bronchiolite combinées aux congés de fin d'année, près d'un lit sur quatre sont fermés. Mercredi soir l'Agence Régionale de Santé a donc demandé aux hôpitaux et aux cliniques du département de déclencher le plan hôpital en tension de niveau 1. Au CHU de Toulouse, les patients restent pris en charge mais les temps d'attente sont rallongés. Cela devrait aller mieux la semaine du 8 janvier au retour de congés.

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"Plus de 10 brancards dans les couloirs"

Sur le parking du CHU de Purpan Christelle et son ado Clari sortent des urgences et témoignent de la fébrilité du service : "Dans les couloirs il y avait plus de 10 brancards, des gens qui ont passé plusieurs heures en attente d'un box."

A Purpan comme à Rangueil les flux de patients ont augmenté, la faute à la grippe, au Covid, et à la bronchiolite qui touche cette année les enfants comme les adultes. Des épidémies cumulées aux fermetures de lits annuelles. Les malades restent pris en charge mais les temps d'attente sont rallongés. Le docteur Sandrine Charpentier, cheffe des Urgences adultes au CHU de Toulouse : "vous n'attendez pas des heures et des heures à partir du moment où vous avez des signes de détresse vitale, mais ce qui est certain c'est que vous allez attendre plusieurs heures avant d'avoir un lit d'hospitalisation".

Des lits de gériatrie et de médecine respiratoire ont donc été rouverts, mais la situation reste tendue. Le docteur Béatrice Riu préside la commission d'hospitalisation du CHU de Toulouse :  "Depuis trois jours ont fait des cellules de crise, on essaye de fluidifier les parcours, de libérer des places, il y a une grosse mobilisation médicale et paramédicale pour que les patients sortent plus tôt, que les patients programmés arrivent le matin et pas la veille".

Dans ce contexte le CHU recommande les gestes barrière : en cas de symptôme porter un masque et se laver les mains. L'autre consigne, c'est d'éviter de se rendre aux urgences sans raison valable.