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Droit de retrait exercé par le personnel des urgences du CHU d'Orléans

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Nouvelle situation tendue au CHU d'Orléans. Ce mardi 7 mai, aux urgences, l'équipe du matin a exercé son droit de retrait, pour dénoncer le manque de personnel dans les différents services de l'hôpital.

Urgences du CHU d'Orléans Urgences du CHU d'Orléans
Urgences du CHU d'Orléans © Radio France - Marie Dorcet

Les urgences du CHU d'Orléans font à nouveau face à une situation tendue. Ce mardi 7 mai, l'équipe du matin a exercé son droit de retrait pendant trois heures. Les personnels alertent sur le manque d'effectif dans les autres services, qui finit par provoquer des embouteillages aux urgences. Selon Grégory Quinet, délégué Sud Santé dans le Loiret, il y a, ce matin, aux urgences, sept infirmières pour soixante patients dont une trentaine en attente de lit. "Les collègues passent à côté de certaines choses parce qu'ils ne peuvent pas être partout ; la semaine dernière, il y a eu un décès par arrêt cardiaque parce qu'ils n'étaient pas au bon endroit au bon moment".

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Le droit de retrait a été exercé par l'équipe du matin, pendant trois heures. Treize personnes en tout, infirmiers et aides-soignants, n'ont pris leur service qu'à 9 heures 45. Une autre équipe doit prendre la relève dans l'après-midi mais elle pourrait, elle aussi, exercer son droit de retrait. La direction répond au mouvement en permettant à d'autres infirmiers d'aller prêter main-forte aux urgences, ce qui ne résout rien au problème, soulignent syndicats et personnels mobilisés. "La solution, c'est de faire revenir du personnel dans tous les services pour ouvrir plus de lit et permettre aux urgences de faire leur travail" explique Grégory Quinet. Car avec l'engorgement du service, infirmiers et aides-soignants se retrouvent à distribuer médicaments et repas aux patients en attente de prise en charge, en plus du tri des arrivants, leur principal tâche. Le syndicat craint que le personnel ne pose de nombreux arrêts maladie, comme en 2022, ce qui avait obligé l'hôpital à déclencher le plan blanc.

De son côté, la direction assure prendre en compte le mal-être du personnel, et mettre en place des solutions temporaires. "On a décidé de faire monter deux patients dans les couloirs des services, on a rouvert huit lits en hospitalisation très courte durée" détaille Olivier Boyer, le directeur du CHU. Qui précise aussi que depuis 2023, 57 lits ont été rouverts, "et a été la première année depuis la crise Covid où nous avons embauché plus d'infirmiers qu'il n'y a eu de départ". Des contrats ont aussi été signés avec les futurs diplômés d'école. 
Olivier Boyer explique également que la situation aux urgences est aussi due aux différents pont du mois de mai.

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