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Ajaccio : un robot pour armer le bras de la chirurgie

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La direction du centre hospitalier d'Ajaccio a présenté le 25 mars le nouveau système de chirurgie robot-assistée Da Vinci Xi qui va assister les praticiens dès avril. Sont concernées les chirurgies urologique, thoracique, gynécologique et digestive. Objectif affiché, 250 à 300 opérations par an.

Le système de chirurgie robot assistée Da Vinci Xi sera mis en service début avril au centre hospitalier d'Ajaccio Le système de chirurgie robot assistée Da Vinci Xi sera mis en service début avril au centre hospitalier d'Ajaccio
Le système de chirurgie robot assistée Da Vinci Xi sera mis en service début avril au centre hospitalier d'Ajaccio © Radio France - Paul Ortoli

L'hôpital d'Ajaccio a dévoilé le 25 mars à la presse le nouveau système de robot-chirurgie assistée Da Vinci Xi. Une technologie de pointe qui vient assister les interventions dans quatre spécialités chirurgicales : thoracique, digestive, gynécologique et thoracique. Avec également des applications en cancérologie.

Le cout de l'opération avoisinne les 2 millions d'euros, selon Jean-Luc Pesce, le directeur général qui estime que le centre hospitalier de la Miséricorde fait par là "un pas de géant". La mise en service est imminente avec une première opération programmée le 2 avril; pour l'heure, la direction vise 250 à 300 interventions par an avec l'assistance de ce robot.

Environ 8600 appareils sont en service dans le monde selon Jean-Luc Pesce, qui conjecture que dans le futur "60 à 80% des interventions en passeront par ce type de dispositif". Après Bastia, Ajaccio est en passe d'inaugurer un dispositif qui se compose de trois ensembles.

L'équipe médicale teste encore le robot qui pourrait bientôt opérer trois personnes par jour à Ajaccio
L'équipe médicale teste encore le robot qui pourrait bientôt opérer trois personnes par jour à Ajaccio © Radio France - Paul Ortoli

"Ce dispositif n'est en rien autonome et il nécessite toujours l'intervention humaine", détaille le  Dr Thomas Besnard, chirurgien thoracique en manipulant la console qui commande les quatre bras d'une pieuvre mécanique à l'essai. Trois sont ses mains, une est équipée d'un système optique. Sur le brancard : un patient particulier, un pelvic trainer : un simulateur qui reproduit la complexité des tissus du corps humain.

"La machine est un prolongement du praticien, qui a trois bras" assure le Dr Théo Lombard, chirurgien digestif qui a du en passer par des centaines d'heures pour maîtriser le dispositif. Au centre hospitalier, 7 chirurgiens sont déjà formés sur la trentaine présents à l'hôpital. 
Depuis 1996, 12 millions d'interventions ont eu recours à un robot. Dont un million en 2023, signe que cette technologie est l'avenir de la chirurgie, selon les médecins.

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