Élections européennes, Valérie Hayer en Campagne en Corse

Valérie Hayer, accompagnée de Grégory Allione (ancien président de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers) et du maire de Bonifacio 22ème sur sa Liste, Jean-Charles Orsucci, sera à Ajaccio et Bonifacio au cours de cette visite. Au programme : la visite de la 170ème édition de la Foire d'Ajaccio puis une visite et des échanges avec les acteurs du tourisme à Bonifacio et des rencontres avec les élus évidemment. Avant cela Valérie Hayer était ce vendredi matin l'invitée de la rédaction de RCFM.

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En Corse, un territoire qui électoralement n’est pas une terre macroniste, le parti de la majorité présidentielle a du mal à s’implanter, et si les Elections européennes pourraient aussi être un moyen de développer une assise en tout cas pour Valérie Hayer ces élections permettront surtout à la Corse « d’être mieux représentée au Parlement Européen », la candidate s’est dite *« *très fière d’avoir le soutien de Jean-Charles Orsucci, un fidèle de la majorité présidentielle mais aussi celui de Laurent Marcangeli, président du groupe Horizon à l’Assemblée Nationale. »
Le message principal qu’elle souhaite envoyer aux Corses étant de se « mobiliser » pour ce scrutin européen afin de « mieux faire entendre la spécificité de l’île à Bruxelles ». Jean-Charles Orsucci, est 22ème, une position délicate en termes d’éligibilité compte tenu des sondages mais Valérie Hayer reste « confiante », ce vendredi sur RCFM elle a dit « croire en la capacité collective à ce qu’il soit député européen demain ».

« Ne vous laissez pas berner par l’extrême droite qui vous ment ! »

Une voix macroniste et insulaire qu’elle souhaite mettre en opposition, comme au niveau national, à son adversaire dans ce scrutin : l’extrême droite. Valérie Hayer appelle les Corses à ne pas se « laisser duper par les mensonges et l’hypocrisie de l’extrême droite ». Avec le même argumentaire opposé à son leader et concurrent Jordan Bardella, la candidate macroniste a rappelé le différentiel entre les « discours télévisés et les votes au parlement ».

« L’extrême droite prétend qu’elle est là pour défendre les emplois et le pouvoir d’achat des Français et en particulier des Corses, or ils n’ont pas soutenu le plan de relance qui a permis de protéger les emplois des Corses, de s’assurer que les restaurateurs et les commerçants ne ferment pas boutique durant la crise » a dit Valérie Hayer qui a également évoqué la question du prix de l’énergie expliquant que « l’extrême droite n’avait pas non plus été au rendez-vous concernant la récente réforme du marché de l’énergie » visant à maitriser les tarifs.

L'Europe du concret

Enfin si Valérie Hayer a volontiers renvoyé la question de l’autonomie de la Corse aux discussions avec le gouvernement et au processus de Beauvau, la candidate a voulu revenir aux aspects « concrets » de l’Europe dans le quotidien des Corses. « L’Europe permet de protéger la clémentine de Corse, elle a permis d’acheter des équipements à l’hôpital de Bastia, la rénovation des remparts de Bonifacio… » a défendu la tête de liste « Besoin d’Europe », rappelant les enjeux actuels autour de la protection de l’Europe « dans un moment de bascule, avec des puissances extérieures qui nous menacent et un risque de décrochage économique », invitant une dernière fois à la mobilisation le 9 juin prochain pour un scrutin qui traditionnellement ne draine pas les foules.