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McKinsey : Emmanuel Macron ne craint "rien" après l'ouverture d'une enquête sur ses comptes de campagne

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Emmanuel Macron a jugé "normal" ce vendredi que la justice fasse son travail sur "l'affaire McKinsey", tout en soulignant qu'il n'était pas "au cœur" des enquêtes. Le parquet national financier a confirmé jeudi l'ouverture de deux informations judiciaires sur les comptes de campagne du président.

"C'est normal que la justice fasse son travail, elle le fait librement", a assuré le président de la République. "C'est normal que la justice fasse son travail, elle le fait librement", a assuré le président de la République.
"C'est normal que la justice fasse son travail, elle le fait librement", a assuré le président de la République. © Maxppp - Alexis Sciard

Le président Emmanuel Macron a assuré ce vendredi croire ne pas être au "cœur de l'enquête" du parquet national financier sur l'intervention des cabinets de conseil dans les campagnes de 2017 et 2022, jugeant "normal que la justice fasse son travail". Le chef de l'Etat était interrogé en marge d'un déplacement à Dijon à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. 

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"Je ne crains rien et (...) je crois que le cœur de l'enquête n'est pas votre serviteur", a affirmé le président devant des journalistes. "J'ai appris comme vous par la presse qu'il y avait des associations et des élus qui avaient décidé de saisir la justice, c'est normal que la justice fasse son travail, elle le fait librement, elle va faire justement la lumière sur ce sujet", a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat est protégé par son immunité pénale, prévue à l'article 67 de la Constitution. Et son nom ne figure pas dans le communiqué très technique du PNF.

"Mes comptes de campagne de 2017, ils ont déjà été soumis à toutes les procédures (et) ceux de 2022 sont en chemin comme tous les candidats"

Le parquet national financier (PNF) a confirmé jeudi avoir ouvert fin octobre deux informations judiciaires dans le cadre de la procédure dite "McKinsey". L'une vise notamment le chef de "minoration d'éléments comptables dans un compte de campagne". L'autre porte sur un éventuel "favoritisme et recel de favoritisme". Les deux campagnes électorales d'Emmanuel Macron en 2017 et 2022 sont visées, et ce à la suite de "plusieurs plaintes d'élus". Les juges d'instruction s'interrogent sur les relations entre le chef de l’État et son entourage avec les cabinets de conseils.

"Mes comptes de campagne de 2017, ils ont déjà été soumis à toutes les procédures, au juge, ils ont été validés par les procédures que nos lois prévoient (et) ceux de 2022 sont en chemin comme tous les candidats", s'est défendu Emmanuel Macron. Ces cabinets privés dont certains employés ont œuvré bénévolement pendant ses campagnes ont-ils fait l'objet par la suite de favoritisme dans l'attribution de marchés publics ? "Alors moi je vous dis que non", a tranché le chef de l'État, qui assure s'en "être déjà expliqué des centaines de fois" face aux accusations de l'opposition pendant la dernière campagne présidentielle.

"Moi en l'espèce, je peux vous dire ce que fait un président de la République et ce que ne fait pas président de la République : il ne va pas s'amuser à attribuer tel ou tel marché", a-t-il ajouté. Il a aussi souligné que "dans une campagne présidentielle, il y a des femmes et des hommes, il y en a qui sont journalistes, il y en a qui sont magistrats, il y en a qui sont dans des cabinets de conseils, il y en a qui sont fonctionnaires, qui s'engagent et qui donnent sur leur temps libre du temps, ça a toujours été comme ça".

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