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Inondations dans le Pas-de-Calais : "Je ne peux plus rester là pour la sécurité de ma famille"

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Depuis le 6 novembre, le Pas-de-Calais subit des inondations historiques. La décrue est amorcée mais les habitants sont très marqués par cet épisode exceptionnel à l'image de Vincent qui vit avec sa famille à Blendecques. Il envisage de partir.

Vincent, habitant sinistré à Blendecques veut partir pour la sécurité de sa famille Vincent, habitant sinistré à Blendecques veut partir pour la sécurité de sa famille
Vincent, habitant sinistré à Blendecques veut partir pour la sécurité de sa famille © Radio France - France 3

Plus de deux semaines après le début des inondatons dans le Pas-de-Calais, France Bleu Nord proposait ce mercredi une émission spéciale en direct de Blendecques, La Calotterie et Hesdigneul pour donner la parole aux sinistrés.  A Blendecques, de nombreuses maisons ont les pieds dans l'eau. Vincent habite avec sa famille dans un quartier qui a été envahi par l'eau à deux reprises, le 6 novembre et quatre jours plus tard, le 10 novembre.

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"Nous avons eu entre 1,20 et 1,30 mètre d'eau dans la maison. La première vague. On a pris en moyenne 60 cm pour évacuer le mardi dans la journée et de nouveau dans la nuit du vendredi à samedi. Et l'eau est restée dans la maison jusqu'au dimanche", raconte Vincent au micro de Pascal Toth.

"C'est l'investissement de toute une vie qui part en faillite"

"On avait été inondés en 2002, mais on a pris une inondation à 60 cm. On était déjà abattus. Reprendre 1,20 à 1,30 mètre d'eau le samedi, je ne peux plus me projeter dans ce quartier. Je le dis haut et fort. J'envisage de quitter ce quartier, mais on va perdre des sous. C'est l'investissement de toute une vie qui part en faillite. Mais je ne peux plus rester là pour la sécurité de ma famille et de moi même", confie-t-il.

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Vincent espère que les assurances vont jouer le jeu et qu'il va rapidement retrouver un logement. "Dans mon quartier, nous sommes six familles à chercher un relogement. Le 20 décembre, je suis à la rue, je n'ai plus de logement. On a une location qui s'arrête le 20 décembre, qui relouer à quelqu'un d'autre derrière. C'était prévu. On a des contacts, mais quand on voit les prix annoncés, c'est vraiment inadmissible", explique cet habitant de Blendecques.

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