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Miss France à Dijon : une cérémonie coûteuse, pour quelles retombées économiques pour la ville ?

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Le concours Miss France est organisé, ce samedi soir, au Zénith de Dijon. Combien cela coûte-t-il à la municipalité dijonnaise d'organiser un tel concours ? Quelles sont les retombées espérées ? Éléments de réponse avec France Bleu.

Le célèbre concours de beauté est organisé ce samedi soir dans la cité des Ducs (photo d'archive). Le célèbre concours de beauté est organisé ce samedi soir dans la cité des Ducs (photo d'archive).
Le célèbre concours de beauté est organisé ce samedi soir dans la cité des Ducs (photo d'archive). © Getty - Toni Anne Barson Archive

Le calcul est simple : côté dépenses, la facture est de 430.000 euros pour la ville de Dijon, c'est ce que prévoit la convention de partenariat signée avec la société des Miss. La ville paie, par exemple, les trois semaines de nuitées pour les candidates et les équipes à l'hôtel, mais aussi leurs frais de restauration et de sécurité. Le Zénith et la salle Devosge sont également mis à disposition pour les entrainements des candidates.

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Ces dépenses sont contrebalancées par les 370.000 euros de recettes estimées avec la vente des billets. Vendus 80 euros, lors de la vente sur internet mi-octobre, ils sont partis comme des petits pains, preuve que le rendez-vous est attendu. La facture finale revient donc à 60.000 euros.

Publicité à moindre frais

Ça vaut le coup pour la première adjointe à Dijon, Nathalie Koenders, car c'est sans compter les retombées indirectes avec les réservations d'hôtels et de restaurants autour de ce week-end festif. Et puis c'est aussi et surtout un coup de pub à moindre frais pour la cité des Ducs dont on va entendre parler toute la soirée à la télé ! Quand on sait que huit millions de téléspectateurs ont suivi le concours l'an passé devant leurs postes, ça donne à la municipalité l'espoir de séduire de nouveaux visiteurs.

D'ailleurs, il y a vraiment un effet "Miss France" pour les villes qui accueillent le concours d'après Anne-Laure Bodin, la directrice de la communication et des événements de Châteauroux métropole, où a eu lieu le concours l'an dernier. Pour elle c'est net, il y a un avant et un après Miss France en terme de retombées.

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Polémique sur les billets

Récemment, une polémique autour des invitations réservées aux élus de la Ville de Dijon, est née avec un courrier d'Emmanuel Bichot. L'élu d'opposition du groupe "Agir pour Dijon", a dénoncé dans un courrier envoyé à la presse, l'attribution de deux places gratuites pour chacun des 59 élus de la municipalité dijonnaise, majorité comme opposition. Selon lui, cela n'a pas été discuté en conseil municipal : c'est un manque à gagner pour la Ville et c'est difficile à justifier du point de vue général.

Ce à quoi la Ville répond que les places que les élus ne souhaitent pas seront remises en vente ou données à des associations. Enfin, sur le prix, la Ville indique qu'elle s'est alignée sur les tarifs proposés, l'an passé, à Châteauroux.

"On aurait voulu les voir un petit peu plus"

Enfin, du côté de l'opposition, Laurent Bourguignat, conseiller municipal LR et président du groupe d'opposition "Dijon autrement", estime que l'événement aura des retombées indirectes importantes pour Dijon, pour le secteur de l'hôtellerie restauration, mais aussi pour le tourisme. En revanche il regrette que les miss n'aient pas été davantage au contact.

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Côté hôtellerie, selon l'UMIH 21 contactée en début de semaine, les taux de réservations des hôtels sont très bons pour cette semaine et ce week-end à Dijon, avec des hôtels quasiment complets selon Patrick Jacquier, le président de l'union des métiers de l'hôtellerie et de la restauration.

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