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Gaza : Emmanuel Macron, le président égyptien et le roi de Jordanie demandent un cessez-le-feu "immédiat"

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  • France Bleu

Le président français Emmanuel Macron, son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi de Jordanie Abdallah II ont appelé, lundi, à un cessez-le feu "immédiat" et une libération de "tous les otages" à Gaza dans une tribune publiée par Le Monde et trois autres journaux internationaux.

Un enfant joue au milieu des bâtiments dévastés par les bombardements israéliens, à Gaza City, lundi. Un enfant joue au milieu des bâtiments dévastés par les bombardements israéliens, à Gaza City, lundi.
Un enfant joue au milieu des bâtiments dévastés par les bombardements israéliens, à Gaza City, lundi. © AFP - AFP

Ils demandent un cessez-le feu "immédiat" à Gaza, et mettent en garde Israël contre les "conséquences dangereuses" d'une offensive à Rafah, dans le sud de l'enclave palestinienne. Les présidents français Emmanuel Macron, égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi de Jordanie Abdallah II ont appelé lundi à un cessez-le feu "immédiat" et une libération de "tous les otages" à Gaza.

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"La guerre à Gaza et les souffrances humaines catastrophiques qu'elle entraîne doivent cesser immédiatement", écrivent les trois dirigeants dans une tribune parue dans quatre journaux : Le Monde, le journal américain Washington Post, le journal jordanien Al-Raï et le journal égyptien Al-Ahram.

"Face au nombre intolérable de victimes, nous soulignons la nécessité urgente d'instaurer à Gaza un cessez-le-feu permanent", ont-ils martelé en appelant à la "mise en oeuvre immédiate et inconditionnelle" de la résolution du 2728 du Conseil de sécurité des Nations Unies en ce sens.

Les trois dirigeants insistent aussi sur "l'urgente nécessité de mettre en oeuvre l'appel du Conseil de sécurité pour la libération immédiate de tous les otages" détenus par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Trêve en vue ou offensive à Rafah ?

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé, ce mardi**, étudier un projet de trêve de plusieurs semaines dans les combats** et les raids aériens à Gaza, assorti de la libération de dizaines d'otages israéliens, en dépit du rejet de certaines de ses demandes. Les pays médiateurs que sont le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis ont mis sur la table une proposition en trois étapes dont la première prévoit une trêve de six semaines, a indiqué une source au sein du Hamas à l'AFP.  Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a jugé "le moment opportun" pour conclure une trêve, ce qui n'a toutefois pas empêché les frappes aériennes de se poursuivre dans la nuit de lundi à mardi, le Hamas dénonçant notamment une frappe meurtrière dans le centre du territoire.

Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé qu'une date avait été fixée pour une offensive sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, malgré l'opposition de Washington.

"Une telle offensive ne fera qu'accroître les pertes humaines et les souffrances, aggraver le risque et les conséquences d'un déplacement forcé massif de la population de Gaza et entraîner une menace d'escalade dans la région", avertissent les dirigeants français, égyptien et jordanien.

Faciliter l'entrée de l'aide humanitaire

Ils réclament aussi une "augmentation massive de la fourniture et de la distribution de l'aide humanitaire" à Gaza, de "toute urgence". "Les Palestiniens de Gaza ne sont plus seulement exposés à un risque de famine; celle-ci s'installe déjà", assènent-ils.

Les institutions des Nations Unies et organisations humanitaires, y compris l'UNRWA, l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, très contestée par Israël, "doivent bénéficier d'un accès total et sûr" à Gaza, insistent-ils encore, condamnant les "attaques ayant conduit à la mort de travailleurs humanitaires, et tout récemment l'attaque contre un convoi d'aide de l'ONG World Central Kitchen".

L'UNRWA est dans la tourmente depuis qu'Israël a accusé 12 de ses employés d'avoir été impliqués dans la vaste attaque du groupe islamiste palestinien Hamas sur son territoire le 7 octobre dernier.

Une solution à deux États

"Aucune paix au Moyen-Orient ne pourra procéder du terrorisme, de la violence ou de la guerre. Elle résultera de la solution des deux États", palestinien et israélien, soulignent encore Emmanuel Macron, Sissi et Abdallah II, en exhortant Israël à mettre fin aux "activités de colonisation" ainsi qu'à la "confiscation de terres" et à "empêcher la violence des colons".

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