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Cessez-le-feu en Ukraine : "Mes proches sont encore plus méfiants" confie une ukrainienne installée à Limoges

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En plein Noël orthodoxe, la Russie a décrété unilatéralement un cessez-le-feu en Ukraine depuis ce vendredi matin. Une soi-disant trêve durant laquelle des affrontements se poursuivent. A Limoges, une ukrainienne dénonce une annonce hypocrite et s'inquiète pour sa famille restée au pays.

Les ukrainiens installés à Limoges ne croient pas à la trêve, malgré le cessez-le-feu en Ukraine annoncée par la Russie pour le Noël orthodoxe (photo d'illustration) Les ukrainiens installés à Limoges ne croient pas à la trêve, malgré le cessez-le-feu en Ukraine annoncée par la Russie pour le Noël orthodoxe (photo d'illustration)
Les ukrainiens installés à Limoges ne croient pas à la trêve, malgré le cessez-le-feu en Ukraine annoncée par la Russie pour le Noël orthodoxe (photo d'illustration) © Maxppp - Philippe de Poulpiquet

De affrontements ont encore été signalés en Ukraine ce vendredi, malgré le cessez le feu décidé de manière unilatérale par la Russie. Il devait débuter à 10h ce vendredi matin et il est en censé se poursuivre jusqu'à 22h samedi, à l'occasion du Noël orthodoxe. Un cessez-le-feu que le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a qualifié de "pas crédible" et "hypocrite". C'est aussi le sentiment d'Irina, une ukrainienne installée à Limoges.

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Très occupée par les préparatifs de ce Noël orthodoxe justement, Irina n'avait pas entendu l'annonce de ce cessez-le-feu, mais pour elle, cette trêve n'a rien de réel. Elle l'a encore constaté en appelant ses proches, restés en Ukraine. Installés à l'ouest de l'Ukraine, ils sont très méfiants. Lors de ce coup de téléphone, ils lui ont signalé "juste en ce moment, il y a les alarmes qui se déclenchent, donc on sait qu'il y a des roquettes qui arrivent. On ne sait pas dans quelle direction elles arrivent, car c'est automatique et plusieurs régions sont alertées. C'est difficile."

Impossible de se détendre pour ces fêtes

Irina, qui ne croit pas un mot de ce que dit le président russe, estime que sa famille, comme beaucoup de ses compatriotes, redoublent plutôt de prudence pour ces fêtes qui sont traditionnellement le moment de grandes retrouvailles. Tous ont en tête ce qui s'est passé durant le réveillon de la Saint Sylvestre, en Ukraine. "Deux ou trois minutes avant minuit, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, il y a eu des attaques. Donc comment voulez-vous que les gens se détendent pour ces fêtes ? C'est impossible !"

La jeune femme installée à Limoges dénonce un double jeu de Vladimir Poutine, qui à ses yeux, ne cherche qu'à se faire bien voir de son peuple en prétendant respecter les traditions religieuses. "Il a envie de montrer à quel point il est religieux et quel geste il va faire malgré la situation entre les deux pays. Mais franchement, si tous les gens croyaient en Dieu, il n'y aurait pas eu la guerre !" martèle Irina.

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