Sales bêtes
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La fourmi tue les faibles. La cafard résiste aux insecticides. Le tardigrade survit dans l'espace. Quelles sales bêtes !
Le crapaud ne pense qu'au sexe. La mésange est en couple mais infidèle. Le crépidule fait des orgies. Ces sales bêtes sont libertines !
Le papillon mange des trucs dégueux. La libellule est un dangereux prédateur. La luciole n'est ni gracieuse, ni jolie. Quelles sales bêtes !
Le pou grattouille, la tique pique et le ténia nous mange de l'intérieur. Mais quelles sales bêtes !
Le moustique nous pique, le taon nous bois et la vive pourrait bien pourrir notre été. Mais pourquoi ces sales bêtes sont-elles aussi méchantes ?
Ragondins, cygnes et autres perruches se sont installés dans nos villes, dans nos plans d'eau. Ils nous envahissent, on voudrait les chasser, mais pourtant, c'est bien nous qui sommes allés les chercher.
Certaines bêtes ont une sexualité dévorante, au point d'avaler leur partenaire pendant ou après une partie de galipettes. C'est le cas de nombreuses araignées comme la pisaure admirable, du petit poulpe qu'est l'argonaute ou encore de la carnassière mante religieuse.
Une guêpe utile mais accro. Un faux serpent plus que serviable. Des gendarmes très prévenants. Alors qu'on a tendance à les chasser, ces sales bêtes nous aident au quotidien.
Certaines bêtes ont des super-pouvoirs insoupçonnés. Ils ont l'air normaux, et pourtant le poisson-archer, l'écureuil volant et l'anguille électrique sont capables de faire des choses extraordinaires, dans l'eau comme dans les airs, grâce à quelques avantages de la nature.
Le goéland invite sa future compagne à déjeuner, la rainette n'hésite pas à faire du playback, et l'hippocampe joue au papa-danseur attentionné (malgré quelques exigences) ... Ces sales bêtes savent y faire pour draguer !