VIDÉO - Cérémonie du 8 mai : dans le Tarn-et-Garonne, les porte-drapeaux font des émules

Il y a quelques semaines, le Tarn-et-Garonne a ouvert de sa première école de porte-drapeaux avec une première formation le mercredi 3 avril 2024. Une vingtaine de jeunes ont été formées pendant une après-midi, et ils seront aux avant-postes lors de cette journée de cérémonie pour le 8 mai. Cette école cherche à renouer avec les traditions républicaines en transmettant aux nouvelles la transmission de la mémoire.

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Elle est portée par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (l’ONaCGV) du Tarn-et-Garonne. Les porte-drapeaux sont des bénévoles, anciens combattants ou non, assurant lors des manifestations patriotiques le service du port du drapeau tricolore de leur association. Cette mission est hautement symbolique puisque le porte-drapeau rend hommage, au nom de la Nation française, aux combattants et aux disparus. Il se doit donc d’exercer sa fonction avec dignité et constance.

18 stagiaires de 13 à 57 ans

La première session a réuni 18 stagiaires de 13 à 57 ans. La formation est divisée en deux modules : un premier a été consacré à la découverte de la fonction de porte-drapeau et de son histoire. Les bases du protocole républicain et le déroulement d’une cérémonie mémorielle ont également été étudiés durant la première étape de cette formation.

Le second module, lui, a consisté en l’organisation d’une "cérémonie blanche". Avec vraiment dans l’idée que les jeunes puissent être prêt pour les cérémonies du 8 mai. À la fin de la cérémonie, le colonel Fabrice Duda, de la Délégation Militaire Départementale de Tarn-et-Garonne est venue saluer chacun des jeunes et les féliciter de leur engagement.

Un engagement de quoi donner l’espoir à Vincent Roberti préfet du Tarn et Garonne. "De voir des jeunes très impliqués, très engagés, avoir les pieds ancrés dans la terre, avec des valeurs républicaines et citoyennes, c’est très émouvant. On critique tellement par ailleurs notre jeunesse que de les voir comme ça, ça fait plaisir et ça donne confiance pour l’avenir." Le département espère faire trois sessions chaque année.