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Violences faites aux femmes : Anaïs, une Lavalloise de 26 ans, raconte son calvaire avec son ex petit-ami

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En Mayenne, cette année les gendarmes ont recensé 239 faits de violences contre des femmes contre 195 en 2019. Des victimes parfois jeunes, comme Anaïs, 26 ans. Cette serveuse de Laval a accepté de raconter le calvaire qu'elle a vécu il y a plusieurs mois avec son ancien copain.

Violences conjugales (illustration) Violences conjugales (illustration)
Violences conjugales (illustration) © Maxppp - Thierry GACHON

C'est un fléau dont sont victimes des femmes de n'importe quel âge, et de n'importe quel milieu. Ce mercredi 25 novembre, c'est la C'est la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. En 2019, d'après la gendarmerie, 195 faits de violences contre des femmes ont été signalés. Un chiffre en augmentation depuis le début de cette année avec 239 faits recensés. Pendant plusieurs mois, Anaïs, une jeune femme de 26 ans a vécu sous l'emprise d'un garçon jaloux.

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Tout a commencé un soir d'avril, alors qu'elle passait une soirée tranquille chez une copine. "Lui dormait chez nous. Quand il s'est réveillé, il ne m'a pas vu. Il m'a envoyé des messages, m'a harcelé et d'appels" raconte t-elle. Son petit ami, jaloux décide d'aller la voir et l'attend en bas de chez sa copine. Anaïs descend et la situation dérape. "Il m'a pris par les cheveux et a balancé mon portable par terre. Il était tellement possessif qu'il pensait que j'étais allé le tromper avec un mec" poursuit Anaïs. 

Une totale emprise

La jeune femme décide malgré tout de passer l'éponge et reste avec son copain. "Je l'ai cru quand il s'est excusé ... quand il m'a dit qu'il ne recommencerai plus". Mais en fait c'est encore pire. Le garçon de 24 ans a même une totale emprise sur Anaïs. "Il me demandait de lui envoyer des snaps [photos sur un réseau social, ndlr] avant et après le travail car il ne croyait pas que j'allais travailler. Il m'interdisait d'aller voir ma famille ou des copines toute seule. Il m'interdisait aussi de me maquiller et de m'habiller comme je voulais" termine la Lavalloise.

Le garçon qu'elle aime fini par la frapper violemment un soir de juin. Anaïs trouvera d'ailleurs refuge dans une épicerie pas loin de chez elle. Cette jeune femme a trouvé le courage de porter plainte. Son agresseur a été jugé puis emprisonné pendant plusieurs mois. Il porte désormais un bracelet anti-rapprochement et a interdiction d'entrer en contact avec son ex-petite amie jusqu'en juin 2021.

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