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"Mettre un GPS traceur sur un téléphone, ce n'est pas de l'amour!"le coup de gueule de la directrice du CIDFF

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200 femmes poussent chaque année la porte du CIDFF, le Centre d'Information pour les Droits des Femmes et des Familles. Des femmes qui bien souvent sont victimes de violences conjugales. Mayanne Roquette la directrice du CIDFF était l'invitée du 6/9 de France Bleu Mayenne ce lundi 6 septembre.

Le numéro d'urgence pour les victimes de violences conjugales Le numéro d'urgence pour les victimes de violences conjugales
Le numéro d'urgence pour les victimes de violences conjugales © Radio France - Radio France

77 féminicides ont été commis en France depuis le début de l'année. Un chiffre terrifiant et pourtant ça pourrait être pire : "On en peut pas dire que rien n'a changé depuis 2 ans, depuis la création du Grenelle des violences conjugales mis en place par le Gouvernement. Aujourd'hui c'est un vrai sujet, aujourd'hui il y a des féminicides qui sont évités  parce qu'on apprend plus à détecter, on apprend plus aux femmes à se reconnaître victimes et à partir de chez elles. C'est un peu comme les attentats terroristes, malheureusement il y a en encore mais on en déjoue beaucoup." pour Mayanne Roquette, la directrice du CIDFF.

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Les violences conjugales sont devenues un vrai sujet politique

De plus en plus de femmes osent franchir les portes des associations, des commissariats, des gendarmeries pour dire qu'elles sont victimes de maris violents.  Elles osent parler de violences familiales alors qu'il y a encore quelques années, ça restait dans le huis clos familial : "on considérait qu'on ne parlait pas de ce qui se passait à la maison, et ceux qui constataient qu'autour d'eux il pouvait y avoir des violences et bien ne disaient rien." Le CIDFF aide des femmes qui ne se reconnaissent pas encore comme victimes. Des femmes qui viennent parce qu'elles veulent des informations sur leur droit en cas de séparation ou de divorce, et qui finalement révèlent qu'elles sont frappés par leur conjoint. 

200 femmes violentées franchissent les portes du CIDFF

Chaque année, le centre accueille 200 femmes victimes de violences physiques, verbales ou économiques, et de plus de plus de jeunes filles, ce que déplore Mayanne Roquette, "la jalousie,  la possessivité, n'sest pas une preuve d'amour,  alors qu'on attend ça chez les très jeunes, et ça dérive, presque, de façon imparable,  vers de la violence physique.

Les portables et les réseaux sociaux génèrent beaucoup de séparations

On regarde de plus en plus les comptes Facebook, Twitter, Insta, Snapchat de son conjoint ou de sa conjointe. Mais ce qui frappe surtout Mayanne Roquette, c'est ce phénomène qui touche des très jeunes filles : " elles acceptent d'avoir une sexualité déviante parce qu'elles pensent que c'est la norme,  les filles qui se croient obligées de faire."

Les jeunes filles acceptent de faire l'amour à plusieurs car elles pensent que c'est la norme! regrette Mayanne Roquette la directrice du CIDFF le Centre d'Information pour les Droits des Femmes et des Familles.

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