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Une septuagénaire accusée d'avoir assassiné son voisin en 2014 conteste toute implication et demande à sortir de prison

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Une septuagénaire accusée d'avoir assassiné son voisin à Albi en 2014 dort en prison depuis presque un an dans l'attente de la fin de l'instruction. Son avocat va demander une nouvelle demande de remise en liberté devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse va se pencher une troisième fois sur la demande de remise en liberté de la septuagénaire.. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse va se pencher une troisième fois sur la demande de remise en liberté de la septuagénaire..
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse va se pencher une troisième fois sur la demande de remise en liberté de la septuagénaire.. © Radio France - Pascale Danyel

Une septuagénaire accusée d'avoir assassiné son voisin à Albi en 2014 est en prison depuis presque un an dans l'attente de la fin de l'instruction. Cette femme nie pourtant toute implication. Son avocat va demander une nouvelle demande de remise en liberté qui sera examinée par un juge des libertés et de la détention ce lundi 6 mai. C'est la troisième demande de remise en liberté depuis l'incarcération qui remonte au 25 mai 2023.

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"Dans cette affaire, la justice se comporte mal"

Maître Jacques Lévy est persuadé que la justice s'acharne inutilement sur sa cliente : "Je considère que dans cette affaire, la justice se comporte mal, d'autant plus mal qu'on nous refuse systématiquement les remises en liberté de ma cliente pour des motifs qui sont très superficiels. Et en même temps, on découvre que la justice essayait de racheter les erreurs qu'elle a commises depuis 2014, date à laquelle les faits se sont produits. On est allé chercher ma cliente en 2023, après avoir soi disant fait des enquêtes très approfondies. On n'avait rien contre elle et soudain, on a trouvé cette femme, on la prend, la garde et on se dit, au moins comme ça, on pourra dire qu'on avait un coupable. Même si elle n'est pas coupable, elle nie tout. Elle jure qu'elle n'a jamais été d'aucune manière impliquée dans la mort de son voisin. Au contraire, elle avait les meilleures relations avec lui."

Cold case

Cette affaire est tellement ancienne qu'elle est devenue un cold case. La mort de cet Albigeois remonte à juin 2014, il y a 10 ans donc. L'homme de 54 ans vit seul, il est retrouvé sans vie à son domicile. Une plaie à l'arcade sourcilière a laissé des traces de sang sur les murs. L'autopsie révèle la fracture du foie ainsi que de six côtes. L'enquête patine. L'affaire est d'abord classée sans suite avant d'être rouverte en 2022 après la constitution de partie civile des enfants du défunt.

Ces derniers ont des doutes sur **l'ancienne voisine, menteuse patentée, au passé d'escroc. La dame de presque 71 ans aujourd'hui est interpellée en 2023 dans le nord de la France. Elle livre aux juges des propos contradictoires.

Pour expliquer les impressionnantes fractures des côtes et du foie, l'avocat de la septuagénaire émet **l'hypothèse d'un retour de la victime à son domicile après un grave accident de la route.

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