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"J'ai perdu 2000 euros", de faux conseillers bancaires sévissent dans la Drôme

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Plusieurs Drômois ont été victimes de faux policiers ou conseillers bancaires. Pour l'un d'eux, le préjudice s'élève à 2000 euros environ. Sa banque ne veut pas le rembourser, pour le moment.

ARNAQUE, TELEPHONE, GENERIQUE, PERSONNE AGEE ARNAQUE, TELEPHONE, GENERIQUE, PERSONNE AGEE
ARNAQUE, TELEPHONE, GENERIQUE, PERSONNE AGEE © Maxppp - Dylan Meiffret

Des Drômois ont été victimes d'arnaques téléphoniques dont le préjudice est estimé à plusieurs milliers d'euros, ces dernières semaines. Au bout du fil, des arnaqueurs aux méthodes bien rodées : la plupart du temps, ce sont de faux policiers ou de faux conseillers bancaires. Tous sont très crédibles. Ils demandent un règlement urgent d'un procès-verbal ou disent lutter contre une fraude bancaire.

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Sauf que ces escrocs finissent par récupérer des données personnelles et extorquent de l'argent à leurs victimes. Martin, un Valentinois, en a fait les frais. Pour lui, tout a commencé par un simple appel téléphonique avec le numéro de sa banque affiché sur son écran de portable. La personne au bout du fil se présente avec le prénom et le nom de son vrai conseiller bancaire.

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La banque ne veut pas rembourser le préjudice

"Il me donne toutes mes informations pour me rassurer : mon prénom, mon âge, ma date et mon lieu de naissance", se rappelle Martin. Une fois mis en confiance, l'arnaqueur le presse et affirme qu'il faut agir le plus vite possible : "il me dit qu'il y a des fraudes en ce moment et que la banque aurait été piratée. Juste après, il me parle d'une opération à 1900 euros. Quand je lui dis que ce n'est pas moi qui en suis à l'origine, l'arnaqueur m'explique qu'il va procéder au remboursement. Une notification apparaît sur mon application, je l'ai validé".

La double authentification de la banque est donc déjouée. Au final, Martin a perdu environ 2000 euros mais sa banque refuse de le rembourser : "c'est lui qui aurait validé l'opération". Néanmoins, Mélanie Saldanha, juriste bancaire et assurance à l'UFC-Que choisir, met en garde contre cet argument : "la double authentification ne peut pas être utilisée comme justificatif. Cela ne doit pas empêcher un remboursement". La prochaine étape pour Martin est de saisir le médiateur bancaire. Ce dernier réévaluera la situation. Si la réponse n'est pas satisfaisante, Martin pourra porter plainte.

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